Ah, Lost in Random. Ce nom seul évoque un univers qui, pour les initiés, est un véritable chef-d’œuvre de bizarrerie. Imaginez un monde où le destin est une affaire de dés, où chaque face peut vous propulser vers des cités oniriques ou des bas-fonds inquiétants. On y a suivi Paire, une héroïne improbable, dans sa quête pour retrouver sa sœur, Impaire, tombée entre les griffes d’une Reine qui, soyons francs, avait un sens du style inégalable même dans sa tyrannie. C’était une épopée charmante, un conte sombre à la Tim Burton avec un soupçon de mécanique de jeu de plateau. Son système de dés vivant, capable de modifier le cours d’un combat à tout instant, était une véritable bouffée d’air frais. Peu pensaient qu’un second volet verrait le jour, encore moins dans la forme d’un roguelike isométrique nerveux, directement inspiré par le succès retentissant d’ Hades.
Mais aujourd’hui, chers lecteurs (et chers dés, si vous lisez ça), oubliez tout ce que vous pensiez savoir. Ou du moins, rangez-le soigneusement dans un tiroir, car si l’univers reste le même, la partition jouée par Lost in Random Eternal Die est radicalement différente. Fini le voyage contemplatif de l’action-aventure ; ici, on plonge la tête la première dans le grand bain du rogue-lite nerveux, un genre qui ne fait pas de quartier et qui s’inspire des plus grands. Et devinez quoi ? On a pu se casser les dents dessus, et non des moindres, sur la flambant neuve Nintendo Switch 2, sortie le 5 juin dernier, il y a donc presque un mois jour pour jour ! Le jeu tourne à merveille en 60 images par seconde constant, offrant une fluidité et une immersion optimale. On peut d’ores et déjà affirmer que c’est une excellente vitrine pour la nouvelle console. Alors, cette nouvelle aventure est-elle un lancer de dé gagnant ou un double raté ? Faut-il avoir exploré les moindres recoins de Random pour s’y risquer ? Attachez vos ceintures (et vos dés, ça pourrait servir), on vous dit tout. Et le tout, pour la modique somme de 24,99 €





ALEKSANDRA EN PÉRIL : UNE REINE DÉCHUE AU CŒUR DU DÉNOIR (GRÂCE À LA PUISSANCE DE LA SWITCH 2)
Une des questions qui brûle les lèvres, c’est bien sûr celle de la connexion avec le jeu original. Bonne nouvelle pour les néophytes et les distraits qui ont loupé le premier épisode : si l’univers est bien celui de Lost in Random, l’histoire et le gameplay d’Eternal Die ne sont pas des suites directes. Il s’agit d’un véritable spin-off assumé, où chaque élément — le gameplay, la structure, et même le protagoniste — a été revu en profondeur. Vous pouvez donc vous lancer sans crainte, sans avoir besoin d’un master en lore de l’univers des dés. L’introduction se suffit à elle-même, vous serez rapidement mis au parfum sans vous sentir perdu. Vous ne serez pas « paumé » (oui, j’ai osé la blague de dé, et je l’assume pleinement).
Pourtant, malgré ces changements radicaux, l’ADN de la série est intact : le hasard, l’identité visuelle marquée, et une narration étrange et grinçante sont toujours au cœur de l’expérience. Si Zoink et Thunderful avaient co-développé le premier jeu, The Eternal Die est cette fois signé Stormteller Games, un nouveau studio interne à Thunderful. Mais le changement de nom n’est pas synonyme de rupture, bien au contraire : une bonne partie de l’équipe d’origine est de retour aux commandes, assurant une continuité artistique et créative. Le choix du roguelike est né d’un désir de renouvellement profond sans trahir l’univers unique de Lost in Random. Ce format permet d’explorer la mécanique du hasard non plus comme un simple ajout, mais comme le pilier central de l’expérience, tout en maintenant l’identité visuelle et thématique si chère aux fans. C’est un pari risqué, mais qui s’avère payant.
Dès les premières secondes, une courte cinématique, sobre mais efficace, vous jette dans le grand bain, ou plutôt, dans les profondeurs du Dénoir. Non, ce n’est pas le nouveau concept de bar à cocktails branché, mais une entité maléfique si puissante qu’elle a aspiré… notre Reine. Oui, la Reine. Celle-là même qui avait fait tant de misères dans le premier jeu. Un retour de bâton karmique des plus savoureux, dirait-on. Et la cerise sur le gâteau (empoisonné) ? À l’intérieur de ce cube d’obscurité, notre majestueuse souveraine est transformée en sa version adolescente, Aleksandra. Une sorte de crise d’adolescence existentielle, mais avec des monstres et des lancers de dés qui décident de votre survie. Son objectif : vaincre le Mare the Knight, une entité mystérieuse qui tire les ficelles du chaos ambiant, et peut-être reconquérir sa place… ou en forger une nouvelle. C’est là que vous ferez la connaissance du Commandant Mayr (du Dénoir, évidemment), dont la puissance vous fera regretter d’avoir un jour râlé sur votre connexion internet. Votre unique objectif ? Survivre, vous extirper de cet environnement changeant, et si possible, botter quelques fesses maléfiques qui se dressent sur votre chemin.
Un point crucial qui apporte une profondeur narrative fascinante est le fait que les quatre mondes visités sont chacun une réflexion altérée du passé d’Aleksandra, tordus par les regrets et les erreurs de l’ancienne Reine. C’est un changement de perspective important : on ne joue plus l’innocente Even, mais son antagoniste, désormais vulnérable, ce qui ajoute une couche de complexité psychologique intéressante. Et cela complexifie la lecture du récit, ajoutant des nuances de gris à un univers déjà riche. La narration est distillée subtilement entre les runs, à travers des dialogues avec les PNJ ou des fragments de souvenirs découverts. Cela renforce l’envie de recommencer encore et encore pour découvrir la suite de ce conte sombre, morceau par morceau, comme on assemblerait un puzzle tordu.





PRÉPARER SA FIN INÉVITABLE : QUAND LA MORT N’EST QU’UN NOUVEAU DÉPART (ET L’ÉCHEC EST BEAU SUR SWITCH 2)
C’est ainsi que débute une exploration frénétique, révélant toute l’ampleur de ce rogue-lite où dés, cartes et armes en tout genre seront vos meilleurs alliés. Ou vos pires ennemis, selon la chance (ou la malchance) du tirage. L’univers de Lost in Random, que l’on retrouve avec un plaisir non dissimulé, se démarque toujours par son humour noir – on parle de jeux de mots si affûtés qu’ils mériteraient un avertissement – et cette direction artistique incomparable qui fleure bon l’esthétique de Tim Burton ou des studios Laika. Chaque recoin du Dénoir est un tableau vivant, sombre, charmant, délicieusement tordu, et c’est surtout d’une efficacité redoutable pour créer une ambiance unique, d’autant plus appréciable sur l’écran flambant neuf de la Nintendo Switch 2. Le jeu tourne de manière très fluide en 60 images par seconde, sans lag ni bégaiement, que ce soit en mode portable ou sur dock, offrant une expérience de jeu et une fidélité visuelle excellentes qui subliment chaque détail macabre, des ombres mouvantes aux textures craquelées des décors, des éclairages dynamiques aux effets de particules.
The Eternal Die est un roguelike d’action à la troisième personne, vu du dessus, mais avec une caméra qui sait se faire discrète ou se rapprocher selon les besoins de l’action, offrant une clarté visuelle même dans les moments les plus chaotiques. Chaque run commence dans le Sanctuaire, un hub central où Aleksandra peut discuter avec des PNJ énigmatiques, modifier son équipement, ou débloquer des améliorations permanentes qui vous aideront dans vos futures tentatives. C’est votre petit havre de paix avant de replonger dans le chaos. Ensuite, elle plonge dans un enchaînement de salles de combat générées aléatoirement, d’événements imprévus et de mini-jeux, le tout réparti dans des biomes procéduraux variés. L’objectif : survivre le plus longtemps possible, accumuler des ressources cruciales, et vaincre les boss toujours plus ardus pour progresser au-delà des limites du Dénoir.
Le système de combat est le véritable cœur palpitant du jeu, reposant sur un trio dynamique qui demande une maîtrise constante :
- Armes de mêlée et de distance : Quatre types principaux sont disponibles dès le départ, chacun correspondant à un style de jeu distinct. La rapière offre des attaques rapides et précises, idéales pour les duels et les contres. La hache est lente mais dévastatrice, parfaite pour les gros dégâts de zone et briser les armures. Les dagues sont synonymes d’agilité, de combos rapides et de coups multiples, tandis que l’arbalète permet de maintenir les ennemis à distance en toute sécurité. À mesure que vous progressez, de nouveaux types d’armes comme la lance (pour le reach), la masse (pour l’impact brutal), ou des arcs aux propriétés élémentaires, se débloquent, offrant encore plus de diversité et de possibilités stratégiques. Le feeling des armes est distinct, et la vitesse des animations, tournant à 60 FPS sur la Nintendo Switch 2, rend chaque coup non seulement fluide, mais profondément satisfaisant.
- Fortune, le dé vivant : Votre fidèle compagnon, bien plus qu’un simple accessoire. Lancé en combat, il crée des attaques de zone dévastatrices ou des effets de soutien, dont l’effet dépend crucialement du chiffre obtenu. Un 6 peut déclencher une explosion pyrotechnique qui embrase un groupe d’ennemis, tandis qu’un 1 pourrait créer une flaque de poison qui inflige des dégâts sur la durée. Ce système ajoute une dose de hasard contrôlé qui rend chaque affrontement unique et vous force à improviser.
- Cartes de pouvoir : Tirées aléatoirement parmi votre deck personnalisable et liées à une jauge de magie (qui se remplit en donnant et en prenant des coups), ces cartes déclenchent des effets puissants et spectaculaires. Pensez à des tornades engloutissant les ennemis, des pluies de couteaux acérées transperçant les armures, des soins d’urgence pour vous tirer d’un mauvais pas, ou même des distorsions temporelles qui ralentissent vos adversaires. La gestion de cette jauge et le choix du moment opportun pour utiliser vos cartes est crucial et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Le jeu encourage fortement la polyvalence et l’expérimentation. Chaque affrontement exige une adaptation en temps réel, entre des esquives millimétrées (avec des frames d’invincibilité qui récompensent le timing parfait), une gestion méticuleuse des jauges de magie et de vie, et un placement optimal pour maximiser l’efficacité de vos attaques de dé et de cartes. C’est un ballet macabre et effréné où chaque mouvement compte et où l’erreur est rarement pardonnée.
Après chaque run, que vous ayez triomphé d’un boss ou succombé face à une horde d’ennemis, le joueur gagne des ressources persistantes qui permettent de faire progresser Aleksandra de façon permanente. C’est là que réside une grande partie de la boucle addictive du jeu. Cela inclut :
- Améliorer les armes : Augmenter leur vitesse d’attaque, leurs chances de coup critique, ou leur conférer des affinités élémentaires comme le feu, la glace, l’électricité ou le poison.
- Débloquer de nouveaux types d’armes : Élargir l’arsenal disponible pour varier les plaisirs et les stratégies, s’adaptant à de nouveaux styles de jeu.
- Renforcer les capacités de Fortune : Améliorer les effets de ses lancers, rendre ses attaques plus puissantes, plus versatiles, ou augmenter la probabilité d’obtenir des chiffres élevés.
- Modifier le deck de cartes initial : Retirer les cartes moins utiles, en ajouter de nouvelles plus puissantes, ou affiner votre stratégie dès le début de chaque run pour des builds de plus en plus spécialisés.
Un système particulièrement ingénieux et stratégique est celui des artefacts et perles, ramassés pendant l’exploration. Ces objets sont à placer sur une grille d’équipement qui rappelle un tableau de bord complexe. Chaque case de cette grille possède une couleur liée à une statistique spécifique (dégâts, défense, vitesse, etc.). L’astuce ? Aligner trois artefacts d’une même couleur déclenche un bonus permanent de 50 % à la statistique associée pour toute la run en cours. Ce système pousse à une stratégie à long terme et à la planification visuelle méticuleuse, renforçant la rejouabilité et la diversité des builds possibles. On passe un temps fou à optimiser sa grille, et c’est passionnant de voir les synergies se créer, vous transformant en véritable architecte du chaos.
Les biomes sont variés et magnifiquement conçus : des forêts déformées et envahies de végétation sinistre, des échiquiers ruinés où chaque case peut être un piège ou un bonus, des carnavals abandonnés aux couleurs passées et aux automates inquiétants. Chaque monde recèle des événements imprévus : des stands de foire pour des jeux d’adresse où vos réflexes sont mis à l’épreuve, des jeux de hasard où tout peut basculer en un lancer de dé, ou des jeux de plateau interactifs qui transforment le combat en défi intellectuel. Par exemple, une salle peut transformer le combat en partie de Monopoly démoniaque, où chaque case sur laquelle vous ou vos ennemis marchez déclenche un effet aléatoire (gain d’or, piège, soin…), rendant l’affrontement imprévisible et hilarant.
L’univers entier évolue à chaque run. L’ordre des salles, la disposition des ennemis, les cartes tirées, les événements rencontrés : tout change. La sensation d’inédit reste forte même après plusieurs dizaines d’heures de jeu, et le titre pousse à l’expérimentation continue des différentes combinaisons d’armes, de dés et de cartes pour trouver le build parfait, ou simplement pour le plaisir de la découverte.




LE FRISSON DU COMBAT : UNE FLUIDITÉ IRRÉPROCHABLE SUR LA SWITCH 2
Comment se bat-on dans ce joyeux bazar de dés et de destin ? Comme souvent dans les rogue-lites modernes, vous disposez de plusieurs compétences et armes qui rendent les combats dynamiques et visuellement impressionnants. Les boutons X et Y de votre Nintendo Switch 2 sont là pour enchaîner les coups avec une fluidité bienvenue, permettant des combos rapides et satisfaisants. Les commandes sont intuitives et répondent au doigt et à l’œil, un atout majeur pour ce genre exigeant où la réactivité est clé. Vous avez également un pouvoir spécial, souvent aléatoire en début de run, qui peut être un bouclier protecteur temporaire, une attaque de zone dévastatrice, ou un sort de téléportation rapide pour vous repositionner. Vous pouvez le changer si vous tombez sur la bonne carte de pouvoir au cours de votre exploration, mais un seul pouvoir à la fois, histoire de ne pas transformer le champ de bataille en discothèque improvisée et chaotique.
Cartes, dés, armes, le gameplay de Lost in Random Eternal Die reprend les mécaniques des jeux de plateau, mais les transpose avec brio dans un univers vidéoludique foisonnant d’effets visuels qui feront frémir vos rétines. Chaque animation de coup, chaque effet de sort est détaillé et percutant. Et grâce à la puissance de la Nintendo Switch 2, tout ça tourne en 60 images par seconde constant, sans accroc. La fidélité visuelle est élevée, ce qui est un exploit pour un jeu de ce genre sur console portable. Vous vous battez donc avec votre dé, Fortune, en le lançant sur les ennemis. Le nombre qu’il fait en tombant détermine les dégâts, et certains bonus peuvent ajouter des effets rigolos, comme « inflige poison sur un 6 » ou « étourdit sur un 4 ». C’est un peu comme si votre dé avait son propre caractère, une personnalité de petit diable qui aime jouer avec vos nerfs et vous surprendre avec ses facéties. Il faudra donc jongler avec brio entre votre arme (épée, lance, arc… choisissez votre poison préféré et affinez votre stratégie en fonction de ce qui vous tombe sous la main), votre dé (votre arme à distance semi-aléatoire, mais ô combien satisfaisante quand elle touche sa cible de plein fouet), et votre carte de pouvoir. Cette dernière agit comme une attaque spéciale dévastatrice, dont la jauge se recharge en donnant et en prenant des coups. Un échange de politesse, version baston de haut vol, sublimé par la réactivité de la nouvelle console et la clarté de son écran.
Dit comme ça, on pourrait croire à un casse-tête chinois avec des dés, où la complexité est reine et où l’on se sentira vite dépassé. Mais en réalité, les mécaniques sont bien plus faciles à prendre en main qu’à expliquer avec des mots. Le tutoriel initial est bien intégré et vous met rapidement dans le bain sans vous noyer d’informations superflues. La progression est fluide, chaque nouveau pouvoir débloqué vous pousse à réorienter votre gameplay et à essayer de nouvelles combinaisons, et la prise en main est rapide et intuitive, même pour ceux qui découvrent le genre rogue-lite. Une fois que l’on maîtrise l’art sacré de l’esquive et de l’attaque, lancer le dé devient une seconde nature, une extension de votre volonté (ou de celle de Fortune, on ne sait jamais trop). Et le placement des bonus, qui tient presque du puzzle game, est un plaisir à manipuler, ajoutant une couche stratégique bienvenue qui maintient l’intérêt à chaque nouvelle tentative.




LE VERDICT DU DÉ : UNE RÉUSSITE SUR TOUTE LA LIGNE ?
En termes de contenu et de durée de vie, un run complet peut durer de 45 minutes à 1 heure 30, une durée idéale pour des sessions courtes et intenses, mais aussi pour s’y plonger pendant des heures. La mort est fréquente et fait partie intégrante de l’expérience roguelike, loin d’être une punition, elle est une opportunité d’apprendre et de se renforcer. Chaque échec est une leçon, chaque mort vous pousse à analyser vos erreurs et à revenir plus fort. Le contenu se dévoile progressivement : de nouvelles cartes, des artefacts aux effets inattendus, de nouvelles armes à maîtriser, et des améliorations permanentes, sans oublier des dialogues supplémentaires qui éclairent l’histoire et les motivations d’Aleksandra. Comptez environ 18 à 25 heures pour explorer l’essentiel du jeu et atteindre le générique de fin une première fois, et bien plus encore pour maîtriser toutes les combinaisons possibles, débloquer tous les secrets, et optimiser chaque build pour les défis les plus ardus. Le jeu repose sur une boucle addictive de « juste un dernier essai », renforcée par la diversité des builds possibles et la promesse de découvertes à chaque nouvelle tentative.
Comme dans un certain Hades, le jeu propose dès le début un mode normal qui mettra vos nerfs à rude épreuve et récompensera votre persévérance, ou un mode Facile pour ceux qui veulent profiter de l’univers sans la frustration extrême. Dans ce mode, notre personnage subit de moins en moins de dégâts à chaque échec consécutif, offrant une courbe de difficulté plus douce et permettant à tous de progresser à leur rythme, sans jamais se sentir découragé.
Les Plus :
- Direction artistique incroyable et affinée : L’univers unique de Tim Burton mélangé à l’esthétique des jeux de dés est sublimé, offrant des visuels somptueux et une ambiance inoubliable. Chaque biome est une œuvre d’art, unique et débordante de créativité macabre, avec des détails qui vous happent.
- Gameplay addictif et profondément stratégique : Le mélange subtil de combat dynamique, la gestion astucieuse des lancers de dés et le système innovant d’optimisation par jetons est incroyablement bien pensé. Il offre une rejouabilité quasi infinie et des stratégies variées, poussant constamment à l’expérimentation.
- Progression constante et satisfaisante : Chaque run, même celle qui se termine par une mort prématurée, n’est jamais vaine. Vous débloquez des ressources, de nouvelles armes, compétences et améliorations permanentes qui vous rendent plus fort à chaque tentative. Le sentiment de puissance croissante est extrêmement gratifiant.
- Humour noir et univers décalé : Les dialogues ciselés, les personnages excentriques et les situations cocasses sont empreints d’un humour cynique qui fait mouche à chaque fois. Fortune, votre compagnon dé, est un personnage à part entière, hilarant et imprévisible, qui apporte une touche de légèreté bienvenue.
- Optimisation impeccable sur Nintendo Switch 2 : Le jeu tourne à merveille sur la nouvelle console de Nintendo. Il offre une fluidité constante (60 FPS, même en portable) et une qualité visuelle dignes des machines plus puissantes, sublimant chaque détail de cet univers unique. L’expérience de jeu est irréprochable et un vrai plaisir visuel et technique.
- Accessibilité pour les novices du genre : Si le jeu est suffisamment profond pour les habitués des rogue-lites, il est aussi suffisamment bien structuré et offre un mode de difficulté adaptatif pour accueillir les nouveaux venus. La prise en main est rapide et la courbe d’apprentissage bien pensée.
- Immersion narrative entre les runs : La façon dont l’histoire d’Aleksandra se dévoile progressivement à chaque tentative, avec des fragments de son passé qui éclairent son présent, encourage à recommencer sans cesse pour en apprendre davantage sur son passé et ses motivations.
Les Moins :
- Répétitivité inhérente au genre : Comme tout rogue-lite, les phases d’exploration et de combat, bien que variées par les événements aléatoires, peuvent devenir répétitives pour ceux qui ne sont pas foncièrement adeptes du genre ou qui s’attendent à une narration linéaire et plus développée.
- Difficulté parfois punitive et dépendante du hasard : Le facteur chance lié aux lancers de dés et aux drops d’objets peut parfois entraîner des situations très difficiles, où même une bonne stratégie ne suffit pas à compenser un enchaînement de malchance. Préparez-vous à mourir souvent, parfois de façon frustrante et inattendue.
- Un scénario principal en retrait par rapport à l’univers : Si l’univers est riche et immersif, le scénario principal, bien que pertinent pour le genre, est moins mis en avant que dans le jeu original. Il sert principalement de toile de fond aux multiples runs plutôt que d’être le moteur principal de l’expérience, ce qui pourrait décevoir ceux qui cherchaient une suite narrative directe.
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