[AVIS] Arizona Sunshine Remake : Retour aux sources… avec un coup de soleil et un humour de zombie !
Mesdames et messieurs les amateurs de chair fraîche (ou plutôt, de chair pas fraîche), attachez vos ceintures et préparez vos armes de destruction massive ! Arizona Sunshine, le jeu qui a transformé nos salons en champs de bataille infestés de morts-vivants assoiffés de cervelle, est de retour dans une version remastérisée qui sent bon le sable chaud, la poudre à canon et l’humour noir. Vertigo Games nous promet une expérience encore plus immersive, des graphismes plus croustillants qu’un cerveau bien cuit et un gameplay toujours aussi nerveux, le tout sublimé par les prouesses technologiques du PSVR 2. En tant que vétéran d’Arizona Sunshine 2 (que j’ai dévoré sur Meta Quest 2 l’année dernière, après avoir fait mes armes sur ce premier opus), j’étais impatient de replonger dans cet univers déjanté et de voir si ce remake était à la hauteur de mes souvenirs (et de mes exigences de gamer exigeant). Après avoir passé de longues heures à massacrer du zombie à coups de fusil à pompe et de machette sur PSVR 2, manette en main et sourire aux lèvres, il est temps de rendre mon verdict. Attention, ça va saigner… de rire ! Avec son prix de 29,99 euros, Arizona Sunshine Remake offre un excellent rapport qualité-prix pour les amateurs de FPS VR en quête de sensations fortes.
Merci à Clémentine pour le code de jeu PSVR 2 ! Sans son aide précieuse, ce test n’aurait pas vu le jour (et les zombies auraient gagné).
Retour aux sources… sans le chien ! (mais avec des punchlines qui tuent)
Arizona Sunshine Remake nous replonge dans la peau d’un survivant solitaire (et légèrement sarcastique, il faut bien l’avouer), errant dans un Arizona transformé en gigantesque buffet à volonté pour zombies affamés. En tant que vétéran d’Arizona Sunshine 2 (que j’ai donc découvert avant cet épisode, sur Meta Quest 2), je n’ai pas été dépaysé une seule seconde. Ce remake est une véritable déclaration d’amour au jeu original, reprenant fidèlement son histoire, ses niveaux et son ambiance si particulière. On retrouve avec un plaisir non dissimulé les vastes étendues désertiques baignées de soleil, où chaque cactus semble suspectement prêt à bondir sur nous et chaque rocher à nous cracher une horde de morts-vivants. On s’aventure à nouveau dans les mines abandonnées et lugubres, où l’obscurité et l’humidité nous donnent envie de crier « Allo ? Y a quelqu’un ? » (mais on s’abstient, histoire de ne pas attirer l’attention des locaux). Et bien sûr, comment ne pas mentionner les hordes de zombies, plus nombreuses et plus agressives que jamais, qui surgissent de nulle part avec la subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Chaque rencontre est un défi, une lutte pour la survie qui nous fait passer par toutes les émotions, du rire nerveux à la terreur pure et simple.
Malheureusement, une ombre vient ternir ce tableau idyllique : l’absence du fidèle compagnon canin qui nous accompagnait dans Arizona Sunshine 2. J’avoue que sa présence me manque cruellement. Explorer ces environnements hostiles en solo est sensiblement moins fun, et on se surprend à regretter les aboiements et les grognements de notre ami à quatre pattes qui nous avertissaient de l’arrivée imminente d’une horde affamée. « Wouf wouf ! Par ici les steaks hachés ! » Ah, qu’est-ce qu’on rigolait bien… Espérons que Vertigo Games corrigera le tir dans une prochaine mise à jour, car ce manque se fait cruellement sentir.
Un gameplay qui a fait ses preuves… avec un réalisme accru ! (et des sensations inédites qui décoiffent)
Côté gameplay, Arizona Sunshine Remake ne réinvente pas la roue, mais la polit avec soin, lui offrant un nouveau look et des fonctionnalités dernier cri. On retrouve avec plaisir les mécaniques qui ont fait le succès du jeu original : une visée précise (un vrai plaisir avec les contrôleurs PSVR 2, qui offrent une précision et une réactivité inégalées ! On se croirait presque un tireur d’élite… enfin, un tireur d’élite spécialisé dans les cibles en décomposition), un déplacement fluide (que ce soit en mode libre, pour une immersion totale, ou par téléportation, pour les estomacs sensibles qui n’ont pas envie de repeindre le tapis) et un arsenal varié pour tous les goûts. Fusils à pompe, pistolets, revolvers, fusils d’assaut, machettes, haches, grenades… Il y a de quoi satisfaire tous les amateurs de destruction zombie, des plus pragmatiques (« Un coup de fusil à pompe dans la tête, et au suivant ! ») aux plus sanguinaires (« Tiens, prends ça, sale zombie ! Et un petit coup de machette pour la route ! »). Chaque arme est fidèlement reproduite, avec ses propres caractéristiques et son propre feeling. On prend un malin plaisir à tester chaque arme, à expérimenter différentes approches pour éliminer les morts-vivants. Et avouons-le, il y a quelque chose de terriblement jouissif à décapiter un zombie d’un coup de katana bien placé.
Le jeu propose également une prise en main plus réaliste, notamment au niveau du rechargement des armes. Fini les rechargements automatiques et magiques ! Ici, il faudra agir avec précision et rapidité : éjecter le chargeur vide d’un geste vif (en faisant attention à ne pas le confondre avec votre sandwich), en insérer un nouveau en le saisissant à la ceinture (à condition de ne pas l’avoir oublié dans la dernière pièce), actionner la poignée de chargement… Une approche plus immersive qui demande un petit temps d’adaptation, mais qui contribue grandement à l’ambiance et à la tension des combats. J’ai particulièrement apprécié la variété des armes et leurs animations de rechargement spécifiques. Chaque arme se manipule différemment, ce qui ajoute une dimension tactique aux affrontements. Faut-il privilégier la puissance de feu du fusil à pompe, la précision du pistolet ou la rapidité du revolver ? À vous de choisir en fonction de la situation ! Et si vous êtes vraiment en manque d’inspiration, vous pouvez toujours tenter de lancer votre manette sur le zombie le plus proche. On ne sait jamais, ça peut marcher…
Immersion et sensations fortes garanties ! (PSVR 2 oblige, et on ne va pas s’en plaindre)
L’immersion est sans conteste le maître-mot d’Arizona Sunshine Remake. Grâce à la puissance du PSVR 2 et à une réalisation soignée, on se sent véritablement transporté dans cet univers post-apocalyptique hostile. Le sentiment de présence est renforcé par de nombreuses petites interactions qui donnent vie à l’environnement : allumer une cigarette trouvée sur un cadavre (attention à ne pas vous brûler les doigts !), déguster une part de pizza moisie récupérée dans un distributeur automatique (beurk !), briser la vitre d’une voiture abandonnée pour récupérer des munitions (attention aux zombies qui rodent !)… Autant de détails qui contribuent à l’immersion et à l’ambiance oppressante du jeu. On se surprend à fouiller chaque recoin, à interagir avec chaque objet, comme si notre vie en dépendait. On en oublierait presque que l’on est dans son salon, avec un casque sur la tête et des manettes dans les mains.
Et quand l’action s’intensifie, les combats au corps-à-corps sont d’une rare intensité. Planter sa machette dans la tête d’un zombie procure une satisfaction morbide indescriptible. Le niveau de détail des modèles 3D permet d’admirer de très près (peut-être même un peu trop près !) la dentition de ces créatures affamées, leurs yeux vitreux et leurs chairs putréfiées. Le gore est omniprésent, mais jamais gratuit. Il contribue à l’ambiance malsaine et oppressante du jeu, et nous rappelle que dans ce monde post-apocalyptique, la survie est une lutte de tous les instants.
Par rapport à ma précédente expérience sur Meta Quest 2 avec Arizona Sunshine 2, j’ai trouvé l’immersion encore plus poussée grâce aux retours haptiques du casque PSVR 2. On ressent chaque impact, chaque coup de machette, chaque explosion… Les vibrations subtiles du casque nous font véritablement croire que l’on est au cœur de l’action. Une véritable claque ! L’audio 3D est également excellent, et on se surprend à tendre l’oreille pour repérer les grognements des zombies qui rodent dans les parages. « Par ici la bidoche fraîche ! » On les entend presque nous appeler…
Un lifting graphique réussi… avec quelques imperfections (le prix à payer pour la VR ? Ou juste une petite sieste des développeurs ?)
Graphiquement, Arizona Sunshine Remake a bénéficié d’une belle cure de jouvence. Les textures sont plus fines, les modèles 3D plus détaillés, les effets de lumière plus réalistes… On se croirait presque dans un western spaghetti, version zombies ! Les zombies, en particulier, ont subi une transformation radicale. Leurs visages sont désormais plus expressifs (si l’on peut dire ! On distingue clairement la bave qui coule de leurs bouches et le désir ardent de croquer dans un bon steak humain qui brille dans leurs yeux), leurs mouvements plus fluides (on dirait presque qu’ils ont suivi des cours de danse macabre) et le système de mutilation plus poussé (on prend un malin plaisir à démembrer ces pauvres créatures, et le sang gicle à profusion, façon Tarantino). Les environnements profitent également de cette refonte graphique, avec des décors plus riches et plus détaillés. On peut désormais admirer les reflets du soleil sur les surfaces métalliques, les ombres portées des cactus sur le sable brûlant, les particules de poussière qui dansent dans l’air… On se croirait presque en vacances… enfin, en vacances dans un monde post-apocalyptique infesté de zombies, mais vous voyez l’idée.
On regrettera cependant la présence d’un léger flou et de quelques effets d’aliasing, qui ternissent un peu le tableau. Ces imperfections sont sans doute le prix à payer pour afficher des graphismes aussi détaillés en réalité virtuelle. Ou alors, les développeurs ont simplement oublié de régler la mise au point et de prendre leur café avant de commencer à travailler. L’ensemble reste néanmoins beau et fluide, et on ne souffre d’aucun problème de motion sickness, même après plusieurs heures de jeu. La différence est flagrante par rapport à la version Quest 2 d’Arizona Sunshine 2, notamment au niveau de la netteté de l’image et de la qualité des textures.
Une localisation française perfectible (un peu de polish ne ferait pas de mal)
Bonne nouvelle pour les joueurs francophones : Arizona Sunshine Remake propose une version française intégrale, des textes jusqu’au doublage. Si la qualité de l’acting n’est pas digne d’un Oscar (on n’est pas dans un film de Scorsese, hein), on apprécie de pouvoir se plonger dans l’aventure sans avoir à constamment lire les sous-titres. Cela renforce l’immersion et permet de se concentrer sur l’action. On regrettera cependant la présence de quelques coquilles et erreurs de traduction dans les textes, qui témoignent d’un manque de soin dans la localisation. Un peu de polish ne ferait pas de mal ! « Attention, zombie sur la gauche ! » Ah non, pardon, c’est « Attention, zombie à babord ! ». Oups…
Un remake qui manque un peu d’ambition ? (le syndrome du « trop sage »)
Si Arizona Sunshine Remake est une expérience VR réussie, on peut regretter qu’il ne prenne pas plus de risques. Le jeu reste très proche de son prédécesseur, et on aurait aimé voir plus de nouveautés, notamment au niveau du gameplay. L’absence du mode crafting, qui permettait de fabriquer ses propres armes et munitions dans Arizona Sunshine 2, est regrettable. De même, on regrette l’absence des séquences épiques et scriptées qui pimentaient l’aventure dans le second opus, comme les combats contre des boss (un zombie géant avec un chapeau de cowboy, ça aurait eu de la gueule !) ou les phases de conduite de véhicules (imagine-toi, foncer dans le désert au volant d’un pick-up, en écrasant des zombies sur ton passage !). Ce remake fait dans le classique, et certains joueurs pourraient le trouver un peu trop sage. J’aurais également apprécié un mode horde plus étoffé, avec plus de cartes et de défis, pour prolonger la durée de vie du jeu. Et pourquoi pas un mode multijoueur asymétrique, où un joueur incarnerait un zombie super puissant ? Les possibilités sont infinies !
Verdict : Un retour aux sources réussi, mais qui manque d’audace (et d’un chien)
Arizona Sunshine Remake est une excellente porte d’entrée pour découvrir (ou redécouvrir) l’univers déjanté et sanglant d’Arizona Sunshine en réalité virtuelle. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de vous frotter aux hordes de zombies de l’Arizona, ce remake est l’occasion idéale de le faire, surtout si vous possédez un PSVR 2. L’immersion est bluffante, on se croirait vraiment au milieu de ce désert post-apocalyptique, entouré de créatures affamées et armé jusqu’aux dents. Le gameplay est solide, les sensations de tir sont excellentes et on prend un malin plaisir à dégommer du zombie à tout va. Les graphismes ont été considérablement améliorés par rapport à la version originale, et même par rapport à Arizona Sunshine 2 sur Quest 2, avec des textures plus fines, des modèles 3D plus détaillés et des effets de lumière plus réalistes. On en prend plein les mirettes !
Cependant, on ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de déception face au manque d’audace de ce remake. Certes, il s’agit d’un retour aux sources, mais on aurait aimé voir plus de nouveautés, plus de surprises, plus de folie ! L’absence de certaines fonctionnalités présentes dans Arizona Sunshine 2, comme le mode crafting et les séquences scriptées, se fait sentir. Et que dire de l’absence cruelle de notre fidèle compagnon canin ? Explorer ce monde hostile en solo est beaucoup moins fun, et on se surprend à regretter les aboiements et les grognements de notre ami à quatre pattes.
Arizona Sunshine Remake est un bon remake, solide et efficace, mais qui manque un peu de piquant et d’originalité. Un jeu à recommander aux fans de la première heure et aux nouveaux venus, mais qui aurait pu être encore meilleur avec un peu plus d’audace (et un chien).
Points forts
- Immersion en VR excellente grâce au PSVR 2 (on s’y croirait vraiment !)
- Gameplay efficace et éprouvé, avec des sensations de tir réalistes (attention aux ampoules !)
- Ambiance gore et combats viscéraux (ça va saigner !)
- Rechargement des armes réaliste et immersif (on se prend pour John Wick !)
- Localisation française intégrale (malgré quelques coquilles) (parce que « zombie » en français, c’est plus classe)
- Graphismes améliorés par rapport à la version originale et à la version Quest 2 d’Arizona Sunshine 2 (on en prend plein les mirettes !)
Points faibles
- Manque d’originalité par rapport à Arizona Sunshine 2 (un peu de neuf, ça ne fait pas de mal !)
- Absence du compagnon canin et du mode crafting (on se sent un peu seul…)
- Prise en main qui peut demander un temps d’adaptation (attention aux contorsions !)
- Quelques coquilles dans les textes !
- Mode horde un peu limité (on en veut plus !)
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