Amateurs de sensations fortes, de grincements de dents nocturnes et de questionnements existentiels impromptus, tenez-vous prêts ! L’univers du jeu d’horreur s’apprête à accueillir un nouveau venu qui promet de nous faire frissonner jusque dans les tréfonds de notre âme. L’éditeur SelectaPlay et le studio de développement au nom délicieusement évocateur, Dark Council Studio, viennent de soulever le voile (ou plutôt, de déchirer le rideau macabre) sur une nouvelle bande-annonce de gameplay pour leur progéniture infernale : Dark Atlas: Infernum. Ce petit bijou d’angoisse a été dévoilé en exclusivité lors du prestigieux Horror Game Awards Summer Showcase de samedi dernier, un événement qui, on s’en doute, n’était pas exactement une partie de plaisir pour les nerfs des spectateurs.
Et comme une bonne (ou mauvaise, c’est selon) nouvelle n’arrive jamais seule, une démo jouable sur PC est d’ores et déjà disponible sur la plateforme Steam pour les plus téméraires d’entre vous. Préparez les tisanes calmantes !
LE PITCH ? VOTRE PSY VA ADORER (OU DÉMISSIONNER)
Loin de la douceur méditerranéenne, une annonce vient secouer la communauté des joueurs. Dark Atlas: Infernum n’est pas juste un jeu, c’est une promesse. La promesse d’une expérience de survie et d’horreur psychologique viscérale, vécue à la première personne, qui vous fera reconsidérer votre définition du mot « cauchemar ». Attendu pour la fin de l’année 2025 sur PC, PlayStation 5, et Xbox Series S|X, ce titre vous propose un voyage initiatique dans un monde où la réalité s’est effilochée comme un vieux pull, laissant place à une tapisserie de terreurs palpables.
Le décor est planté : l’humanité, cette bonne vieille humanité, chancelle au bord de l’annihilation totale. C’est un peu comme votre moral un lundi matin après un week-end trop court, mais à l’échelle planétaire. Les souvenirs, ces précieux ancrages de notre être, se décomposent. Les vérités, autrefois piliers de la civilisation, ne sont plus que cendres emportées par un vent mauvais. Même les cieux, témoins impassibles de nos misères, se sont tus, enveloppant le monde d’un silence oppressant. Pour couronner le tout, des tempêtes cataclysmiques balaient la surface du globe, et leur sillage n’est pas fait d’arcs-en-ciel et de licornes. Non, elles laissent derrière elles les « Imprints » – des échos fantomatiques des défunts, des silhouettes vides qui errent sans but ni repos dans les ruines de notre civilisation. Une ambiance de fin du monde, mais avec une touche de désespoir existentiel particulièrement soignée.
Le trailer fraîchement révélé ? C’est une véritable plongée en apnée dans cette folie. Il nous balance des images de pièces claustrophobiques où l’air lui-même semble vicié, des environnements en décomposition, tordus par des forces occultes qui n’ont clairement pas lu le manuel de la bienséance. Et puis, il y a elles. Ces entités grotesques, tapies dans l’ombre, dont les silhouettes difformes suggèrent des horreurs que notre cerveau peine à concevoir. Elles vous épient, elles attendent, elles savourent votre peur qui monte, qui mûrit, comme un fruit interdit prêt à être cueilli. On vous aura prévenu : ce n’est pas le genre de trailer à regarder avant d’aller dormir.
VOUS N’ÊTES PAS LÀ POUR ENFILER DES PERLES (SAUF SI ELLES SONT FAITES D’OS ET DE REGRETS)
Dans l’univers impitoyable de Dark Atlas: Infernum, le mot « survie » prend une dimension nouvelle et terrifiante. Ce n’est pas simplement une question d’échapper à des monstres ou de trouver des ressources. Non, ici, vous êtes en pleine « désintégration », comme le précisent si bien les développeurs. Vous voilà piégé dans votre propre purgatoire personnel, une prison mentale façonnée par vos peurs et vos fautes, un labyrinthe intime qui ferait passer les œuvres d’Escher pour des dessins d’enfant. Pour ne rien arranger, vous êtes la cible du « Verbe » – une entité énigmatique dont la nature et les intentions restent aussi claires que de l’eau boueuse. Et comme si cela ne suffisait pas, les péchés d’un monde fracturé, agonisant, viennent vous hanter, s’accrochant à vous comme des sangsues spirituelles.
Votre unique objectif ? Fuir. Trouver une issue à cette démence. Mais chaque porte que vous osez franchir, chaque couloir que vous explorez, ne fait que vous entraîner plus profondément dans les abysses de votre propre psyché. Et ce qui gît là, enfoui sous des couches de déni et de culpabilité, a une faim dévorante. Une faim de vous.
LA DÉMO STEAM : VOTRE PREMIER PAS VERS UNE NUIT BLANCHE ASSURÉE (ET PEUT-ÊTRE QUELQUES NOUVEAUX TRAUMAS)
Pour les âmes intrépides, celles qui carburent à l’adrénaline et au café noir, ou simplement celles qui se demandent si leur cœur est encore capable de supporter de telles émotions, la démo PC est donc accessible dès maintenant sur la plateforme Steam. C’est votre ticket d’entrée, votre premier pas hésitant dans cette spirale infernale. Un endroit où la vérité n’est pas libératrice mais punitive, où la connaissance n’est pas un pouvoir mais un nœud coulant qui se resserre autour de votre cou.
Au centre de cette toile se trouve la « Corona Radiata », une écriture interdite, un artefact de savoir impie qui détient peut-être la clé de la damnation… ou du salut du monde. Un peu comme ce vieux grimoire poussiéreux que votre grand-tante vous interdisait de toucher, sauf que celui-ci pourrait réellement déchaîner les enfers.
DARK ATLAS: INFERNUM – LES CARACTÉRISTIQUES CLÉS (POUR SAVOIR À QUELLE SAUCE VOUS SEREZ MANGÉ, MAIS AVEC PLUS DE DÉTAILS)
- UNE EXPÉRIENCE DE SURVIE ET D’HORREUR À LA PREMIÈRE PERSONNE, EN SOLO : Vous serez seul face à vos démons, internes comme externes. L’immersion promet d’être totale, chaque ombre, chaque son, chaque craquement suspect vous fera bondir.
- UN SAVANT MÉLANGE D’HORREUR PSYCHOLOGIQUE, DE FURTIVITÉ ET D’ÉNIGMES COMPLEXES : Préparez-vous à ce que votre esprit soit autant mis à l’épreuve que vos nerfs. La furtivité sera souvent votre meilleure alliée pour éviter des confrontations directes qui s’annoncent… peu souhaitables. Les énigmes, quant à elles, promettent de vous faire chauffer les méninges tout en vous enfonçant dans l’atmosphère oppressante.
- UNE NARRATION RICHE ET PROFONDE INSCRITE DANS L’UNIVERS DE LA « SAGA RADIATA » D’ÁLVARO APARICIO : Le jeu s’inscrit dans une méta-anthologie plus vaste nommée « Dark Atlas ». Attendez-vous donc à un lore dense, à des mystères qui s’entremêlent et à une histoire qui, espérons-le, vous tiendra en haleine bien après avoir éteint votre écran.
- UN DOUBLAGE EN ESPAGNOL SOIGNÉ ET DIRIGÉ PAR ALBERTO “LÁUDANO” MARTÍNEZ : Une touche d’authenticité bienvenue, avec la voix reconnaissable de l’artiste derrière Noviembre Nocturno, qui devrait ajouter une couche supplémentaire d’immersion et de frisson, surtout si vous maîtrisez la langue de Cervantes.
- UNE BANDE-SON ORIGINALE ENVOÛTANTE ET MALSAINE : La musique est un élément crucial de l’horreur, et celle de Dark Atlas: Infernum promet de s’incruster durablement dans votre subconscient, comme une mélodie maudite qui revient vous hanter aux heures les plus sombres.
- DES OBJETS À COLLECTIONNER ET DES SUCCÈS STEAM POUR LES PERFECTIONNISTES DE L’ANGOISSE : Pour ceux qui aiment fouiller chaque recoin, même les plus terrifiants, à la recherche du moindre secret, des collectibles et des succès sont prévus. Une bonne raison de prolonger le supplice… ou le plaisir !
EN BREF (SI VOUS AVEZ SURVÉCU JUSQU’ICI SANS FAIRE DE CAUCHEMAR ÉVEILLÉ)
Pour résumer la situation, le monde tel que vous le connaissiez est en train de se désagréger. Des tempêtes électriques d’une violence inouïe parcourent la Terre, et dans leur sillage, elles abandonnent ces fameuses Imprints, ces spectres silencieux des morts qui errent désormais dans les ruines fumantes des villes. La civilisation n’est plus qu’un brasier vacillant. Et comme si le tableau n’était pas assez sombre, quelque chose de bien pire, d’indicible, se prépare dans l’ombre.
Vous êtes l’infortuné protagoniste de cette tragédie, piégé au cœur d’un cauchemar où chaque vérité découverte est une nouvelle blessure. Traqué sans relâche par l’énigmatique Verbe, vos souvenirs se distordent, se transforment en pièges labyrinthiques, tandis que la réalité elle-même s’effrite, se consume en cendres. Le passé, lourd de secrets et de non-dits, exige des réponses que vous n’êtes peut-être pas prêt à entendre. Le futur, quant à lui, ne semble offrir qu’une perspective de tourments infinis. Et au milieu de ce chaos, la Corona Radiata, ce livre interdit, cet artefact au pouvoir incommensurable, devient l’objet de toutes les convoitises… y compris la vôtre. Votre mission, si vous l’acceptez (et, soyons honnêtes, avez-vous vraiment le choix ?) : vous échapper. Vous frayer un chemin à travers les ombres grandissantes, à travers le poids écrasant de la culpabilité, à travers l’enfer lui-même.
Dark Atlas: Infernum est donc attendu de pied ferme (ou tremblant) sur PC (via Steam), PlayStation 5 et Xbox Series S|X pour la fin de l’année 2025. Et, bien entendu, pour les plus courageux, vous pouvez vous jeter corps et âme dans la démo PC pour un avant-goût de ce qui vous attend.
Alors, la question demeure : êtes-vous prêt à perdre quelques heures de sommeil, votre tranquillité d’esprit et peut-être un ou deux neurones au passage ? Le rendez-vous est pris dans les ténèbres de Dark Atlas: Infernum.
WOBBLY LIFE Gigote enfin sur Nintendo Switch ! – La Pause Geek
Share this content:
About The Author
En savoir plus sur La Pause Geek
Subscribe to get the latest posts sent to your email.