Alerte générale, survivants endurcis et futurs explorateurs de l’étrange ! Dans un monde vidéoludique parfois trop lisse, une annonce vient de faire l’effet d’une explosion de réacteur : GFA Games a profité de la scène de l’OTK Games Expo, le 25 mai dernier, pour lâcher une nouvelle bande-annonce de gameplay pour son MMO post-apocalyptique aussi attendu que le messie (ou une livraison de munitions), j’ai nommé PIONER. Et comme si nous jeter à la figure des images léchées d’un monde en décomposition ne suffisait pas, le studio serbe, basé à Belgrade, a confirmé ce que tous les masochistes vidéoludiques espéraient : une bêta ouverte est prévue pour cet été !
Autant dire que la nouvelle, datée du 27 mai 2025, a fait l’effet d’une onde de choc (et pas le genre qui vous donne des super-pouvoirs sympas). Préparez-vous, car l’été sera chaud, et la survie, impitoyable.
UN TRAILER QUI NE FAIT PAS DANS LA DENTELLE (NI DANS L’HYGIÈNE)
Oubliez les présentations policées et les tutoriels main dans la main. La nouvelle vidéo de PIONER nous plonge la tête la première dans le cambouis radioactif de l’île de Tartarus. On ne nous énumère pas simplement des fonctionnalités ; on nous les balance au visage avec la subtilité d’un coup de crosse. Chaque plan est une promesse :
- Un multijoueur véritablement dynamique : La bande-annonce ne se contente pas de montrer des joueurs se tirant dessus. Elle suggère des embuscades, des trahisons potentielles et des moments de coopération désespérée. Imaginez la scène : vous et votre escouade luttez pour sécuriser un point d’intérêt, quand soudain, une autre faction déboule, et une troisième équipe de charognards observe le tout, prête à achever les survivants. C’est le genre d’ambiance « sympathique » qui nous attend.
- Combats PvE intenses et sans concession : Les créatures de Tartarus ne sont pas là pour distribuer des câlins. Le trailer donne un avant-goût de la faune locale, aussi variée que mortelle, et des anomalies environnementales qui transformeront une simple balade en parcours du combattant. Attendez-vous à des affrontements où chaque balle compte et où la connaissance du terrain et des faiblesses ennemies sera aussi cruciale que votre équipement.
- Affrontements PvP où la seule règle est de survivre : Les autres joueurs ? Ce sont eux, les vrais monstres. La vidéo met en exergue des séquences de PvP brutales, où la tension est palpable. Chaque recoin peut abriter un sniper, chaque bâtiment en ruine une embuscade. Il faudra avoir des nerfs d’acier, des réflexes de lynx et peut-être un ou deux amis (pas trop attachés à leur équipement, au cas où).
- Nouveaux biomes à la beauté désolée : Tartarus se révèle être plus qu’un simple champ de ruines industrielles. Des forêts sombres et irradiées aux complexes souterrains angoissants, en passant par des zones désertiques balayées par des vents toxiques, la diversité des environnements est palpable. Chaque biome semble avoir sa propre ambiance, ses propres dangers et, on l’espère, ses propres secrets à déterrer.
En somme, ce trailer est une claque visuelle et une promesse d’adrénaline pure, nous rappelant que dans PIONER, la survie sera un art, et la mort, une banalité.
PIONER : C’EST QUOI CE TRUC AU NOM DE SCOUT SOVIÉTIQUE ?
Pour ceux qui émergeraient tout juste d’un sommeil cryogénique (et qui auraient raté les précédentes annonces), PIONER est la nouvelle coqueluche des amateurs de MMO de tir post-apocalyptique. Développé par les talentueux sadiques de GFA Games, le jeu nous téléporte sur l’île de Tartarus. Imaginez une destination de vacances de l’ère soviétique qui aurait mal, très mal tourné, suite à une catastrophe technologique d’origine obscure (probablement un type qui a renversé son café sur la mauvaise console). Résultat : plus de 50 kilomètres carrés de monde ouvert à explorer, où chaque usine désaffectée et chaque village fantôme suinte le danger et les opportunités.
Le cœur de PIONER bat au rythme d’un mélange détonant :
- Combats PvE et PvP viscéraux : Que vous préfériez chasser du mutant difforme ou traquer d’autres joueurs pour leur précieuse collection de boîtes de conserve, vous trouverez votre bonheur.
- Narration influencée par les choix : Vos actions et décisions auront un impact tangible sur le monde et ses habitants. Rejoindrez-vous une faction pour ses idéaux, ou pour ses flingues ? Trahirez-vous vos alliés pour un gain personnel ? Le jeu promet de vous mettre face à des dilemmes cornéliens, le tout dans une ambiance où la morale est aussi flexible qu’un fil de fer barbelé.
- Exploration et mystères : Entre les missions de factions, les donjons cachés (parce qu’un bon post-apo a toujours des sous-sols angoissants) et les environnements dynamiques qui réagissent aux événements du jeu (et peut-être à la météo capricieuse), l’exploration sera récompensée… ou sévèrement punie.
DES MÉCANIQUES QUI PROMETTENT DE NOUS SECOUER LES PUCES (ET LES RADIATIONS)
Là où PIONER compte bien nous sortir de notre zone de confort, c’est avec son approche du gameplay, résolument tournée vers l’immersion et le réalisme (dans la mesure où un monde rempli d’anomalies peut être réaliste).
- Adieu les assistances grossières : Fini les barres de vie géantes qui vous disent « Attention, tu vas mourir dans 3, 2, 1… ». PIONER opte pour des mécaniques plus subtiles et immersives pour indiquer votre état. On imagine déjà devoir vérifier ses bandages, écouter sa respiration haletante ou observer les effets visuels d’une intoxication pour savoir si on est sur le point de passer l’arme à gauche. Préparez-vous à apprendre à lire les signes, ou à mourir en essayant.
- Pas de niveaux, mais de la maîtrise : Oubliez la progression linéaire où votre personnage devient un dieu vivant après X heures de farming. L’accent sera mis sur la maîtrise de l’équipement, la connaissance de l’environnement et l’habileté du joueur. Votre survie dépendra de votre capacité à vous adapter, pas d’un chiffre à côté de votre nom.
- Les « Shadowlands » : le paradis (ou l’enfer) du PvP : Pour les joueurs qui trouvent que le PvP classique manque de piment (et de risques de crise cardiaque), PIONER introduit les « Shadowlands ». Ces zones à très haut risque sont le théâtre de combats chaotiques, où les alliances se font et se défont au gré des opportunités. Le butin y sera conséquent, à la hauteur du danger. C’est l’endroit idéal pour tester vos amitiés et votre cupidité. « La confiance est un luxe que peu peuvent s’offrir ici », semble nous murmurer le jeu.
L’ÉTÉ SERA CHAUD, LA FIN D’ANNÉE AUSSI !
Accrochez-vous à vos casques anti-émeute : la bêta ouverte de PIONER est donc officiellement calée pour cet été 2025. Ce sera l’occasion parfaite de faire vos premiers pas (probablement douloureux) sur Tartarus, de découvrir les mécaniques de jeu et, soyons honnêtes, de mourir un nombre incalculable de fois. Mais c’est pour la science, n’est-ce pas ?
Quant à la sortie complète du jeu, elle est prévue sur PC d’ici la fin de l’année 2025. Les joueurs sur consoles devront ronger leur frein un peu plus longtemps, des versions étant prévues ultérieurement.
D’ici là, le réflexe de tout survivant qui se respecte est de foncer ajouter PIONER à sa liste de souhaits Steam. C’est non seulement une excellente façon de manifester votre impatience, mais aussi le meilleur moyen de ne rater aucune information cruciale avant le grand plongeon.
PIONER ne se contente pas de s’annoncer, il hurle son ambition à la face d’un genre qui a besoin de se renouveler. Avec sa promesse d’un monde impitoyable, d’une immersion poussée et d’une liberté d’action teintée de désespoir, il a tout pour devenir le prochain grand rendez-vous des amateurs de sensations fortes et d’atmosphères post-soviétiques bien chargées.
Restez aux aguets, camarades, l’appel de Tartarus se fait de plus en plus pressant.
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