[TEST] Metro Awakening (PSVR2): Quand la réalité virtuelle vous prend aux tripes !
Camarades, si vous pensiez que la réalité virtuelle se limitait à jouer les apprentis sorciers dans des contrées féériques ou à découper des légumes virtuels avec un sourire béat, accrochez-vous à vos chaussettes, car Metro Awakening est là pour vous rappeler que la VR peut aussi être une expérience traumatisante (mais tellement jouissive). Vertigo Games, les maîtres incontestés du zombie-shooter en réalité virtuelle, à qui l’on doit notamment Arizona Sunshine, After the Fall et Unplugged: Air Guitar, ont troqué leurs hordes de morts-vivants pour les créatures difformes et les environnements claustrophobes de l’univers Metro. Le résultat ?
Merci à Plaion, pour l’envoi d’un code qui a permis cet article, et accessoirement de me faire hurler comme une fillette à chaque rencontre avec une araignée mutante 🙂
Une descente aux enfers sur PSVR2, disponible pour la modique somme de 39,99€, qui vous fera regretter d’avoir dépensé toutes vos économies dans ce casque de torture technologique. Oubliez le confort de votre canapé et la lumière du jour, car ici, on s’enfonce dans les ténèbres du métro moscovite, un monde post-apocalyptique où chaque respiration est une victoire et chaque pas un défi. Et si vous pensiez que les araignées étaient vos amies, préparez-vous à changer d’avis (et de sous-vêtements).
Un scénario digne de Dostoïevski (avec des mutants et des hallucinations)
Oubliez Artyom et ses pérégrinations héroïques. Dans Metro Awakening, vous incarnez Serdar, un médecin cynique et désabusé qui se retrouve malgré lui au cœur d’une tragédie digne des plus grands romans russes. Sa femme, Yana, hantée par la mort de leur fils dans un accident tragique, sombre inexorablement dans la folie.
Pour la sauver, Serdar doit quitter le cocon protecteur de sa station et s’aventurer dans les profondeurs du métro, un dédale de tunnels obscurs où règnent la violence, la maladie et la peur. Mais attention, l’histoire ne se résume pas à une simple quête de médicaments. Préparez-vous à explorer les méandres de la psyché humaine, confronté à la folie, au deuil et aux visions cauchemardesques qui hantent les survivants du métro. Et si vous pensiez que les araignées étaient vos amies, détrompez-vous.
Celles de Metro Awakening sont des monstres velus, agressifs et dotés d’une intelligence machiavélique. Elles se cachent dans l’ombre, prêtes à bondir sur vous à la moindre occasion. Croyez-moi, vous n’oublierez jamais votre première rencontre avec ces charmantes créatures.
L’immersion VR : quand la réalité virtuelle devient (trop) réelle
Accrochez-vous à votre estomac, car Metro Awakening repousse les limites de l’immersion en VR. Ici, pas de menus qui polluent l’écran, pas d’interface qui brise le quatrième mur. Vous voulez connaître le nombre de balles qu’il vous reste ? Comptez-les, une par une, comme un vrai survivant du monde post-apocalyptique ! Votre lampe torche faiblit ?
Sortez votre dynamo et remontez-la à la sueur de votre front, en pestant contre les ingénieurs qui n’ont pas prévu de piles de rechange ! Vous êtes perdu dans le noir ? Tâtonnez, jurez, et priez pour ne pas tomber nez à nez avec une horde de mutants affamés. Bref, Metro Awakening vous plonge corps et âme dans la peau de Serdar, avec un réalisme qui frise le masochisme. Les haptiques du PSVR2 sont utilisées avec brio, vous faisant ressentir le poids de votre arme, la texture des murs humides et (malheureusement) les pattes gluantes des araignées qui vous escaladent.
Attention toutefois, cette immersion a un prix : le jeu peut provoquer des nausées, surtout si vous optez pour le mode « free-roaming ». Si vous avez l’estomac fragile, privilégiez le mode téléportation, même si cela gâche un peu l’expérience. Mais bon, mieux vaut préserver son petit-déjeuner que de vomir sur son précieux casque VR.
Un gameplay qui vous fera hurler (de peur, de frustration et de joie)
Le gameplay de Metro Awakening est un savant mélange d’exploration, d’énigmes et de combats, le tout saupoudré d’une bonne dose de stress post-traumatique. Explorez les tunnels sombres et claustrophobes du métro, où le moindre bruit peut signaler la présence d’une créature hostile. Résolvez des puzzles environnementaux qui mettent votre logique à l’épreuve, comme réparer des circuits électriques avec des fils qui pendent ou ouvrir des portes verrouillées avec des codes oubliés. Et bien sûr, affrontez des ennemis plus dangereux les uns que les autres, des bandits armés jusqu’aux dents aux mutants difformes qui hante les ténèbres.
Les combats sont intenses et nerveux, avec une gestion des munitions qui vous oblige à être précis et économe. Chaque balle compte, chaque tir doit être fatal. Les sensations de tir sont excellentes, grâce aux contrôleurs PSVR2 qui vous permettent de manipuler vos armes avec un réalisme déconcertant. Vous devrez recharger manuellement, viser soigneusement et gérer votre stress pour survivre aux assauts des mutants et des bandits.
Malheureusement, l’IA des ennemis n’est pas toujours très développée, et les fameuses araignées mutantes sont un véritable cauchemar. Ces petites bestioles sont rapides, agressives et semblent avoir une haine viscérale pour votre personnage. Préparez-vous à hurler (et à vider vos chargeurs) lors de vos rencontres avec ces charmantes créatures.
Des graphismes qui vous feront oublier que vous êtes dans votre salon (sauf quand vous cognez dans le meuble télé)
Visuellement, Metro Awakening est une véritable claque. L’atmosphère sombre et oppressante du métro est retranscrite avec un souci du détail qui frise l’obsessionnel. Les jeux de lumière sont tout simplement magnifiques, sublimant les environnements et créant une ambiance unique qui vous transporte directement dans les entrailles de la terre. Les détails sont nombreux et soignés, que ce soit les graffitis sur les murs, les restes humains qui jonchent le sol ou les champignons bio luminescents qui poussent dans les zones les plus humides.
On se surprend à admirer les reflets de la lumière sur les flaques d’eau ou à scruter les expressions des visages des personnages, tant le niveau de réalisme est élevé. On regrette cependant quelques textures un peu grossières, notamment lorsqu’on s’approche des murs ou des objets. Mais dans l’ensemble, le jeu est visuellement très agréable et contribue grandement à l’immersion. Attention toutefois à ne pas trop vous laisser absorber par le monde virtuel, au risque de trébucher sur la table basse ou de vous cogner la tête dans le lustre.
Une bande-son qui vous hantera jusqu’au bout de la nuit (et peut-être même au-delà)
La bande-son de Metro Awakening est un véritable chef-d’œuvre d’ambiance. Les bruitages sont extrêmement réalistes, que ce soit le grincement du métro sur les rails, les cris gutturaux des mutants qui rôdent dans l’obscurité ou le souffle rauque de votre propre respiration dans le masque à gaz. On se croirait vraiment plongé au cœur de ce monde post-apocalyptique, entouré de dangers et de mystères.
La musique, discrète mais efficace, contribue à créer une atmosphère angoissante et oppressante qui vous tiendra en haleine tout au long de l’aventure. Les mélodies sombres et mélancoliques accompagnent parfaitement les moments de tension et de solitude, tandis que les thèmes plus rythmés et épiques ponctuent les phases d’action et de combat. Les doublages (en anglais) sont également d’excellente qualité, avec des acteurs qui donnent vie aux personnages avec conviction et émotion.
Une durée de vie qui vous laissera sur votre faim (mais avec l’envie d’y retourner)
Comptez une dizaine d’heures pour terminer l’aventure principale. C’est une durée de vie correcte pour un jeu VR, mais on aurait aimé en avoir un peu plus, tant l’univers et le gameplay sont captivants. Heureusement, l’expérience est tellement intense et immersive qu’on en redemande. La rejouabilité est limitée, mais vous prendrez plaisir à revivre certains passages du jeu pour profiter de l’immersion et découvrir des détails que vous auriez pu manquer lors de votre première partie. Et puis, avouez-le, vous avez envie de retrouver ces adorables petites araignées, n’est-ce pas ? (Non ? Bon, d’accord…)
Conclusion : une expérience VR incontournable (à condition d’avoir le cœur bien accroché)
Metro Awakening est une claque monumentale en VR. L’immersion est totale, l’ambiance est fidèle à l’univers de Metro, et le gameplay est aussi prenant que terrifiant. Malgré quelques défauts (IA perfectible, araignées mutantes cauchemardesques, risque de nausées), ce jeu est un incontournable pour tous les possesseurs de PSVR2 qui cherchent une expérience forte en sensations fortes. Alors, enfilez votre masque à gaz, chargez votre arme et préparez-vous à descendre dans les entrailles du métro. Mais attention, une fois que vous aurez goûté à l’enfer de Metro Awakening, vous ne regarderez plus jamais votre station de métro de la même manière. (Et vous risquez de développer une phobie des araignées.)
Points positifs :
- Immersion VR qui vous transporte dans un autre monde, comme si vous y étiez
- Ambiance sombre, oppressante et fidèle à l’univers de Metro, avec un souci du détail impressionnant
- Graphismes détaillés et effets visuels à couper le souffle, qui vous plongent au cœur de l’action
- Bande-son angoissante et immersive, avec des bruitages réalistes et une musique qui vous prend aux tripes
- Gameplay varié et intense, avec des phases d’exploration, d’énigmes et de combats qui vous tiendront en haleine
- Gestion des munitions réaliste qui vous oblige à être stratégique et économe
- Haptiques du PSVR2 utilisées avec brio pour une immersion encore plus poussée et des sensations incroyables
Points négatifs :
- IA des ennemis qui laisse parfois à désirer, avec des comportements pas toujours très crédibles
- Quelques textures grossières qui gâchent un peu le tableau visuel, notamment de près
- Araignées mutantes frustrantes et cauchemardesques, qui risquent de vous donner des sueurs froides (surtout si vous êtes arachnophobe)
- Risque de nausées pour les personnes sensibles au mal des transports en mode « free-roaming », ce qui peut limiter l’immersion
- Durée de vie un peu courte, même si l’expérience est intense et mémorable
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