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Kingdom Come: Deliverance 2 : Bohême Sanglante, Plaisir Jouissif ! [TEST PS5]

Mesdames, Messieurs, aventuriers du pixel, historiens en herbe, masochistes vidéoludiques, et simples curieux en quête d’une expérience hors du commun, approchez ! Kingdom Come: Deliverance 2 est arrivé sur PS5, tel un boulet de canons médiéval en plein dans votre salon, et il n’est pas venu pour faire de la figure le terrain. Ici, pas de happy ending garanti, pas de power fantasy facile, pas de loot boxes clignotantes pour vous distraire de la réalité brutale du Moyen-Âge.

Non, Kingdom Come: Deliverance 2 vous jette dans la Bohême du XVe siècle sans parachute, sans GPS, et avec un inventaire limité (parce que oui, au Moyen-Âge, on n’avait pas de sacs à dos extensibles avec portail dimensionnel intégré).

Warhorse Studios vous propose un véritable stage de survie médiéval interactif, où la famine, la dysenterie, les bandits de grand chemin, les complots politiques, et les mauvaises blagues de Sire Hans Capon seront vos compagnons de route quotidiens. La promesse est toujours la même : un réalisme médiéval poussé à son paroxysme, une narration mature et complexe qui vous fera remettre en question votre vision romantique du Moyen-Âge (si vous en aviez une), et un gameplay qui vous demandera plus que de simples réflexes de gamer (il faudra aussi utiliser votre cerveau, figurez-vous !).

Alors, sur PS5, est-ce que Kingdom Come: Deliverance 2 est le jeu médiéval ultime, le chef-d’œuvre que tous les amateurs d’histoire et de RPGs attendaient depuis des années, ou est-ce juste une expérience trop niche, trop exigeante, trop buggée, et finalement réservée à une élite de joueurs masochistes et passionnés par les mouches qui volent autour des cadavres ?

C’est ce que nous allons découvrir ensemble, en explorant chaque recoin de ce jeu ambitieux et fascinant, avec la rigueur d’un archéologue déterrant des artefacts médiévaux et l’humour d’un jongleur de foire (qui aurait un peu trop abusé du vin rouge, peut-être). Préparez-vous pour un voyage épique et détaillé au cœur de la Bohême du XVe siècle, un voyage qui pourrait bien vous changer à jamais (ou au moins vous donner envie de prendre une douche et de manger un plat moderne et hygiénique).

« Kingdom Come: Deliverance 2, est disponible au prix de 79,99 euros (soit l’équivalent d’une armure d’écaille d’occasion, mais en bien plus immersif), se lancera à l’assaut de vos PC via Steam, Xbox Series X/S, et PlayStation 5. Un merci chevaleresque à Marianne, dont la générosité (et l’envoi de cette version PS5 ô combien précieuse) a rendu ce test possible, tel un miracle médiéval. »

L’épopée d’Henry, le héros paysan de Kingdom Come: Deliverance, n’est pas prête de s’achever, et Kingdom Come: Deliverance 2 ouvre un nouveau chapitre encore plus ambitieux et dramatique de sa vie tumultueuse. Oubliez les petites querelles de village et les vengeances personnelles du premier opus. Dans cette suite, Henry est propulsé sur le devant de la scène historique, au cœur des guerres civiles qui déchirent la Bohême du XVe siècle. Le contexte historique est riche, complexe, et passionnant, et le jeu retranscrit avec minutie les événements, les personnages, et les enjeux de cette période troublée.

Vous serez plongé dans le conflit entre le roi Sigismond de Hongrie (un personnage historique réel, complexe, et loin d’être un simple méchant de conte de fées) et les nobles rebelles bohémiens, et vous assisterez à des événements majeurs qui ont marqué l’histoire de l’Europe centrale. Le scénario de Kingdom Come: Deliverance 2 n’est pas une simple succession de missions et de combats. C’est un véritable roman médiéval interactif, avec une narration mature, nuancée, et riche en rebondissements.

Le jeu aborde des thèmes profonds et universels, comme la vengeance (toujours présente dans la vie d’Henry, comme un mauvais refrain), la justice (une notion bien relative au Moyen-Âge), la loyauté (mise à rude épreuve par les trahisons et les complots), le pouvoir (et ses corruptions), la religion (omniprésente dans la vie médiévale), la guerre (et ses horreurs), l’amour (parfois contrarié, parfois impossible), l’amitié (souvent mise à l’épreuve), la famille (et son importance vitale), l’identité (et la quête d’Henry pour se définir au-delà de son origine paysanne), et bien d’autres encore.

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Le jeu n’hésite pas à montrer la violence et la brutalité de l’époque médiévale, sans tomber dans le gore gratuit ou le voyeurisme complaisant. La violence est toujours justifiée par le contexte historique et narratif, et elle sert à renforcer l’immersion et le réalisme du jeu. Mais au-delà de la grande histoire et des thèmes profonds, Kingdom Come: Deliverance 2 met toujours l’accent sur le parcours personnel d’Henry, son évolution en tant que personnage, ses relations avec les autres protagonistes, et ses choix moraux.

Vous aurez un réel impact sur le destin d’Henry et sur le monde qui l’entoure, et vos décisions auront des conséquences durables sur le déroulement de l’histoire. La relation entre Henry et Sire Hans Capon (le noble arrogant mais attachant, et toujours aussi drôle malgré lui) prend une place encore plus importante dans cette suite, et elle devient un des piliers émotionnels du récit. Le jeu explore la complexité de leur amitié, avec ses moments de complicité, ses disputes, ses malentendus, et ses preuves de loyauté.

En résumé, l’histoire de Kingdom Come: Deliverance 2 est un véritable chef-d’œuvre d’écriture, riche, complexe, mature, captivante, émouvante, et historiquement crédible. Elle vous transportera au cœur de la Bohême du XVe siècle, et vous fera vivre une aventure inoubliable, avec des personnages mémorables, des rebondissements surprenants, et des émotions fortes.

Attendez-vous à être captivé par le récit, à vous attacher aux personnages, à ressentir de la tension, de l’humour, de la tristesse, de la joie, de la colère, et bien d’autres émotions encore. C’est un peu comme lire un grand roman historique de plus de 1000 pages, mais en interactif et avec la possibilité de devenir le héros de l’histoire (et de mourir bêtement à tout moment, bien sûr).

Le gameplay de Kingdom Come: Deliverance 2 est une expérience videoludique à part, qui se distingue par son réalisme, sa complexité, et son exigence. Oubliez les RPGs grand public et accessibles à tous. Ici, on entre dans le domaine du hardcore gaming, où la patience, la persévérance, l’observation, et l’apprentissage sont les clés de la réussite. Le système de combat, déjà réputé pour son réalisme et sa difficulté dans le premier opus, est encore plus profond, plus complexe, et plus impitoyable dans cette suite.

Il ne s’agit pas de simplement appuyer frénétiquement sur les boutons pour enchaîner des combos spectaculaires. Non, ici, chaque combat est un véritable duel, qui demande de la tactique, de la stratégie, de la précision, et une excellente coordination œil-main.

Vous devrez apprendre à maîtriser les différentes armes médiévales (épées, haches, massues, arcs, arbalètes, etc.), chacune ayant son propre maniement, ses forces, et ses faiblesses. Vous devrez également apprendre à lire les animations de vos ennemis, à anticiper leurs attaques, à choisir le bon moment pour attaquer, à parer et esquiver les coups, à utiliser les différentes techniques de combat (les coups verticaux, horizontaux, les estocs, les feintes, les combos, les coups de pied, les coups de bouclier, etc.), et à adapter votre stratégie en fonction du type d’ennemi affronté (bandit léger, chevalier en armure, archer embusqué, etc.).

Le bourrinage de boutons est totalement contre-productif, et vous mènera à une mort rapide et humiliante. La patience, l’observation, le timing, et la maîtrise de la stamina (l’endurance) sont les clés de la victoire. Les combats sont souvent brutaux, rapides, et mortels, et même les ennemis les plus faibles peuvent vous surprendre et vous vaincre si vous êtes négligent ou imprudent. La progression du personnage est organique et réaliste : vous n’améliorez pas votre personnage en répartissant des points de compétence magiques ou en débloquant des talents fantaisistes.

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Non, ici, vous devez pratiquer les différentes activités pour vous améliorer. Plus vous combattez à l’épée, plus vous devenez compétent à l’épée (vos animations deviennent plus rapides, plus fluides, plus efficaces, et vous débloquez de nouvelles techniques de combat). Plus vous tirez à l’arc, plus vous devenez précis et puissant à l’arc. Plus vous volez à la tire, plus vous devenez un voleur agile et discret. Plus vous parlez aux gens, plus vous devenez persuasif et éloquent.

C’est un système de progression immersif et récompensant, qui vous incite à explorer toutes les facettes du gameplay et à vous investir dans l’apprentissage des différentes compétences. Et ce réalisme ne se limite pas aux combats et à la progression. Il imprègne tous les aspects du gameplay et de la simulation de vie médiévale. Vous devez gérer les besoins vitaux de votre personnage de manière constante et attentive : la faim, la soif, le sommeil, la propreté, la santé, l’hygiène, le confort, le moral, etc.

Ces besoins ont un impact direct sur vos capacités et sur votre survie. Si vous êtes affamé, vous serez moins endurant, moins fort au combat, moins concentré, et plus vulnérable aux maladies. Si vous êtes fatigué, vous serez moins attentif, moins réactif, moins précis, et plus susceptible de commettre des erreurs.

Si vous êtes sale, vous aurez une mauvaise réputation auprès des gens (ils vous éviteront, ils vous insulteront, ils refuseront de commercer avec vous), et vous risquez d’attraper des maladies (la peste, la dysenterie, la fièvre typhoïde, le choléra, la tuberculose, la lèpre, la gangrène, le tétanos, la rage, la grippe médiévale, le rhume des foins médiéval, etc.).

Le jeu intègre un système de réputation complexe et dynamique : vos actions, vos choix, vos paroles, votre apparence, votre comportement, et votre réputation ont un impact direct sur la façon dont les PNJs vous perçoivent et réagissent à votre égard. Votre réputation peut ouvrir ou fermer des portes, influencer le déroulement des quêtes, modifier les prix des marchands, et même déclencher des événements inattendus.

Le monde ouvert de Kingdom Come: Deliverance 2 est vaste, riche, détaillé, et rempli d’activités et de secrets à découvrir. Vous pouvez explorer les forêts denses et mystérieuses, les villages pittoresques et animés, les villes imposantes et populeuses, les châteaux forts et majestueux, les monastères isolés et spirituels, les grottes sombres et dangereuses, les champs de bataille sanglants et désolés, et bien d’autres lieux encore.

Vous pouvez chasser des animaux sauvages (cerfs, sangliers, lapins, renards, ours, loups, etc.), pêcher des poissons dans les rivières et les lacs, cueillir des plantes médicinales et alchimiques, miner des minéraux dans les grottes, fabriquer des objets (armes, armures, outils, potions, nourriture, vêtements, etc.), commercer avec les marchands, jouer aux dés dans les tavernes, participer à des tournois de chevalerie, et accomplir des centaines de quêtes secondaires variées et intéressantes. Les quêtes sont souvent bien écrites, complexes, et non linéaires, et elles vous offrent une grande liberté d’approche et de résolution.

Vous pouvez les résoudre de différentes manières, en utilisant la force brute, la discrétion et l’infiltration, la diplomatie et la persuasion, la ruse et la manipulation, ou une combinaison de ces différentes approches. Vos choix ont des conséquences sur le déroulement de l’histoire, sur le monde qui vous entoure, et sur votre réputation auprès des différentes factions et communautés.

En résumé, le gameplay de Kingdom Come: Deliverance 2 est une expérience videoludique unique et inoubliable, qui vous plongera au cœur de la vie médiévale et qui vous demandera de vous investir, d’apprendre, de persévérer, et de faire preuve de patience et de détermination. C’est un jeu exigeant, parfois frustrant, mais aussi incroyablement immersif, récompensant, et profond. C’est un peu comme faire des études d’histoire médiévale à l’université : c’est long, c’est difficile, c’est parfois ennuyeux, mais à la fin, on acquiert des connaissances précieuses et une compréhension approfondie du Moyen-Âge (et on peut impressionner ses amis avec ses citations de chroniques médiévales obscures).

Sur PS5, Kingdom Come: Deliverance 2 offre un rendu visuel amélioré et optimisé, qui exploite pleinement la puissance de la console pour offrir une expérience visuelle immersive et agréable. Le jeu n’est pas un chef-d’œuvre de technologie graphique pure, mais il compense largement par sa direction artistique soignée, son souci du détail, et l’authenticité de ses environnements. Le monde ouvert est vaste, sans temps de chargement (ou presque imperceptibles), et magnifiquement détaillé. Les environnements sont variés, réalistes, et crédibles, et ils retranscrivent avec fidélité la Bohême du XVe siècle.

Les forêts sont denses, verdoyantes, et ombrageuses, avec une végétation riche et variée (arbres de différentes essences, buissons épais, fleurs sauvages, herbes hautes, mousses, lichens, etc.). Les champs sont ondoyants et colorés, avec des cultures variées (blé, orge, seigle, avoine, lin, chanvre, légumes, fruits, etc.). Les rivières et les lacs sont sinueux et refletent le ciel et la végétation environnante, avec des effets d’eau réalistes (vagues, remous, reflets, transparence, etc.).

Les villages et les villes sont pittoresques et animés, avec une architecture médiévale authentique et variée (maisons en bois et en pierre, églises gothiques, châteaux forts, moulins à eau, ponts de pierre, places de marché, tavernes enfumées, etc.).

Les châteaux et les forteresses sont imposants, majestueux, et crédibles, avec des murs épais, des tours de guet, des cours intérieures, des salles d’armes, des salles de banquet, des cachots sombres, des chapelles austères, etc. Le cycle jour/nuit et la météo dynamique ajoutent une couche d’immersion supplémentaire, avec des ambiances lumineuses et atmosphériques variées (aurores rosées, soleils radieux, nuits étoilées, pluies battantes, orages menaçants, brouillards épais, neiges abondantes, etc.).

Les animations des personnages ont été améliorées par rapport au premier opus, et les visages sont plus expressifs et détaillés (même si certains restent un peu rigides parfois, surtout dans les cinématiques les plus complexes). Les textures sont globalement de bonne qualité, avec un bon niveau de détails, même si certaines peuvent apparaître un peu baveuses ou plates par ci par là, surtout en gros plan. Les effets de lumière et d’ombre sont bien rendus, avec un éclairage réaliste et atmosphérique (ombres portées, rayons de soleil traversant les arbres, lumière des torches dans les intérieurs sombres, etc.).

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Le jeu propose différents modes graphiques sur PS5, permettant aux joueurs de choisir entre la qualité visuelle maximale (mode qualité, qui privilégie la résolution et les détails) et la fluidité optimale (mode performance, qui privilégie le framerate et la réactivité). En mode qualité, le jeu est plus beau et plus détaillé, mais le framerate peut être un peu moins stable dans les zones les plus chargées (villes, batailles massives). En mode performance, le framerate est plus fluide et stable, mais la qualité visuelle est légèrement réduite (résolution un peu inférieure, moins de détails dans les textures et les ombres).

Le choix entre ces deux modes dépendra des préférences de chaque joueur, mais dans les deux cas, le rendu visuel reste solide et agréable à regarder. Alors oui, Kingdom Come: Deliverance 2 n’est pas le jeu le plus impressionnant graphiquement du marché sur PS5, et il ne rivalise pas avec les vitrines technologiques les plus récentes.

Mais il offre un rendu visuel cohérent, immersif, et authentique, qui sert parfaitement l’ambiance médiévale et le réalisme du jeu. C’est un peu comme regarder un film historique de qualité : les effets spéciaux ne sont pas toujours parfaits, mais la direction artistique, les costumes, les décors, et l’ambiance générale suffisent à nous transporter dans une autre époque et à nous faire oublier les petites imperfections techniques.

Et puis, soyons honnêtes, les petits bugs graphiques occasionnels (comme les clipping ou les pop-in) font aussi partie du charme un peu « artisanal » de Kingdom Come: Deliverance 2, un jeu qui privilégie l’expérience et l’immersion avant tout, et qui assume ses petites imperfections avec une certaine candeur médiévale.

La partie sonore de Kingdom Come: Deliverance 2 est un véritable chef-d’œuvre auditif, qui contribue de manière essentielle à l’immersion et à l’atmosphère du jeu. La bande-son originale, composée par des musiciens talentueux et passionnés par la musique médiévale, est tout simplement magnifique, variée, émouvante, et captivante. Elle mélange avec brio des instruments médiévaux authentiques (luth, flûte, violon, tambourin, cornemuse, psaltérion, cistre, vielle à roue, orgue portatif, etc.) avec des arrangements orchestrales modernes et des chœurs lyriques, pour créer une ambiance sonore riche, complexe, et profondément immersive.

Les thèmes musicaux sont variés, allant des mélodies douces, mélancoliques, et introspectives aux morceaux plus épiques, rythmés, et dynamiques, et ils s’adaptent parfaitement aux différentes situations, environnements, et moments du jeu (exploration, combat, dialogue, cinématique, etc.).

La musique est omniprésente dans le jeu, mais elle n’est jamais intrusive ou redondante. Elle se fait discrète lorsqu’il faut laisser place aux bruitages et aux dialogues, et elle se fait plus présente et émotionnelle lorsqu’il faut souligner un moment particulier de l’histoire ou renforcer l’atmosphère d’un lieu ou d’une situation. Les bruitages sont réalistes, immersifs, et détaillés, et ils contribuent de manière essentielle à la crédibilité et à la vie du monde ouvert.

On entend le son du vent dans les arbres, le chant des oiseaux dans les forêts, le clapotis de l’eau dans les rivières et les lacs, le crépitement du feu dans les cheminées et les feux de camp, le bruit des pas sur différents types de surfaces (terre, herbe, bois, pierre, boue, neige, etc.), le cliquetis des armures et des armes pendant les combats, les cris des animaux, les voix des PNJs, les sons de la vie quotidienne dans les villages et les villes (cloches des églises, cris des marchands, bruits des outils, chants des tavernes, etc.), et bien d’autres bruitages encore.

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Le doublage anglais (ou français, selon votre choix de langue) est de très bonne qualité, avec des acteurs convaincants, expressifs, et impliqués, et des dialogues bien écrits, réalistes, et souvent savoureux (surtout les conversations avec Sire Hans Capon, qui sont un vrai régal d’humour et de second degré).

Cependant, comme mentionné précédemment dans les versions précédentes de cet avis/test, certains joueurs ont rencontré des problèmes audio (craquements, dialogues silencieux, bugs sonores divers, disparition de la musique, voix qui se chevauchent, bruitages qui disparaissent, etc.), surtout avec des configurations audio surround complexes (5.1, 7.1, Dolby Atmos, etc.). Ces problèmes semblent être minoritaires et facilement résolvables en passant en stéréo dans les paramètres audio du jeu ou du casque, mais il est important de les signaler et d’espérer que des patchs viendront corriger ces petits soucis techniques.

En résumé, la partie sonore de Kingdom Come: Deliverance 2 est globalement excellente, avec une bande-son magnifique, des bruitages réalistes, un doublage de qualité, et une ambiance sonore immersive et captivante. C’est un vrai plaisir pour les oreilles, et cela contribue de manière essentielle à l’immersion dans l’univers médiéval et au plaisir de jeu.

C’est un peu comme assister à un concert de musique médiévale dans une cathédrale gothique : l’orchestre joue magnifiquement, les chœurs sont sublimes, l’acoustique est exceptionnelle, mais il y a parfois un couac ou une fausse note, un grincement de chaise, un toux discret dans l’assistance. L’ensemble reste harmonieux, émouvant, et inoubliable, mais il y a quelques petites imperfections qui font aussi partie du charme de l’expérience.

La durée de vie de Kingdom Come: Deliverance 2 est tout simplement phénoménale, colossale, vertigineuse, et presque infinie (si vous êtes du genre à vouloir tout faire, tout voir, tout explorer, tout collectionner, et tout accomplir à 100%). Si vous êtes un joueur qui aime prendre son temps, savourer chaque instant, explorer tous les recoins de la carte, accomplir toutes les quêtes secondaires, tester toutes les activités annexes, et maîtriser tous les aspects du gameplay, vous pouvez facilement passer des centaines d’heures, voire des milliers d’heures sur le jeu.

La quête principale est déjà longue, conséquente, et riche en rebondissements, avec de nombreux chapitres, des missions variées, des personnages intéressants, et des cinématiques captivantes. Comptez au minimum une cinquantaine d’heures pour la terminer en ligne droite (en ignorant le contenu secondaire), et bien plus si vous prenez votre temps, si vous explorez le monde ouvert, si vous accomplissez quelques quêtes secondaires, et si vous vous laissez emporter par l’histoire et l’ambiance du jeu. Mais le vrai potentiel de Kingdom Come: Deliverance 2 réside dans son contenu secondaire pléthorique, gigantesque, et presque inépuisable.

Il y a des centaines, voire des milliers de quêtes secondaires à accomplir, allant des missions les plus simples et rapides (livrer un message, récupérer un objet, escorter un personnage, etc.) aux enquêtes les plus complexes et longues (résoudre un meurtre, découvrir un complot, libérer un village assiégé, participer à une bataille massive).

Il y a aussi de nombreuses activités annexes à tester et à maîtriser : la chasse, la pêche, l’alchimie, l’artisanat, le commerce, le vol à la tire, le lockpicking, la lecture, l’écriture, l’herboristerie, l’équitation, le tir à l’arc, le combat à l’épée, la diplomatie, la persuasion, la réputation, la gestion des besoins vitaux, et bien d’autres encore. Le jeu propose également différents niveaux de difficulté, permettant aux joueurs de moduler l’expérience en fonction de leurs préférences et de leurs compétences.

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Le mode « Hardcore » est réservé aux joueurs les plus masochistes et expérimentés, qui recherchent un défi extrême et une immersion totale (avec la suppression de l’interface, des sauvegardes automatiques, du fast travel, et l’augmentation de la difficulté des combats et de la gestion des besoins). Le mode « Normal » offre un équilibre entre réalisme et accessibilité, et il convient à la plupart des joueurs qui souhaitent découvrir le jeu sans trop souffrir (mais en souffrant quand même un peu, histoire de rester dans l’ambiance médiévale).

Le mode « Facile » est destiné aux joueurs qui privilégient l’histoire et l’exploration, et qui souhaitent éviter les frustrations liées à la difficulté du gameplay (avec des combats plus simples, une gestion des besoins simplifiée, et des aides de jeu plus nombreuses). Et si vous êtes du genre à aimer rejouer aux jeux plusieurs fois, Kingdom Come: Deliverance 2 offre une excellente rejouabilité, grâce à ses choix moraux multiples, ses différentes approches possibles pour résoudre les quêtes, ses factions et communautés variées, et ses différentes spécialisations de personnage (guerrier, voleur, diplomate, alchimiste, etc.).

Vous pouvez refaire le jeu plusieurs fois en prenant des décisions différentes, en explorant des voies narratives alternatives, en testant d’autres styles de jeu, et en découvrant des secrets et des contenus que vous aviez manqués lors de votre première partie.

En résumé, la durée de vie de Kingdom Come: Deliverance 2 est un argument de vente majeur pour les joueurs qui recherchent un jeu long, riche, généreux, et qui offre un excellent rapport qualité/prix/heures de jeu. C’est un peu comme acheter un abonnement à vie à une salle de sport médiévale : vous en aurez pour votre argent, vous serez occupé pendant des années, vous transpirerez sang et eau, vous souffrirez parfois, mais à la fin, vous serez plus fort, plus endurant, plus compétent, et plus fier de vous (et vous aurez peut-être aussi besoin d’une bonne douche et d’un massage relaxant).

Kingdom Come: Deliverance 2 sur PS5 est-il le jeu médiéval ultime que nous attendions tous ? La réponse est un oui retentissant, mais avec quelques nuances et réserves (comme tout bon test qui se respecte). Le jeu est un véritable chef-d’œuvre d’immersion, de réalisme, de narration, de gameplay, et d’ambiance médiévale. Il offre une expérience videoludique unique, inoubliable, et profondément marquante, qui vous transportera au cœur de la Bohême du XVe siècle et qui vous fera vivre une aventure épique, complexe, mature, exigeante, mais aussi incroyablement récompensante.

Le scénario est captivant, riche, nuancé, et historiquement crédible, avec des personnages mémorables, des rebondissements surprenants, et des thèmes profonds et universels. Le gameplay est profond, complexe, réaliste, et exigeant, avec un système de combat brutal et tactique, une progression organique et récompensante, une gestion des besoins vitaux constante et attentive, un système de réputation dynamique et influent, et un monde ouvert vaste, riche, détaillé, et rempli d’activités et de secrets à découvrir.

Visuellement, le jeu offre un rendu amélioré et optimisé sur PS5, avec des environnements magnifiques, variés, et authentiques, un cycle jour/nuit et une météo dynamique immersifs, des animations de personnages plus expressives, et des effets de lumière et d’ombre réalistes.

La partie sonore est exceptionnelle, avec une bande-son originale magnifique, des bruitages réalistes, un doublage de qualité, et une ambiance sonore immersive et captivante. La durée de vie est phénoménale, colossale, et presque infinie, avec une quête principale longue et conséquente, des centaines de quêtes secondaires variées et intéressantes, de nombreuses activités annexes à tester et à maîtriser, différents niveaux de difficulté, et une excellente rejouabilité.

Alors oui, Kingdom Come: Deliverance 2 n’est pas un jeu parfait, et il a quelques petites imperfections techniques (bugs graphiques occasionnels, problèmes audio minoritaires, optimisation perfectible dans certaines zones). Et oui, c’est un jeu exigeant, parfois frustrant, et qui ne convient pas à tous les types de joueurs (les amateurs de RPGs grand public et accessibles à tous pourraient être déroutés par sa complexité et sa difficulté).

Mais pour les joueurs qui recherchent une expérience médiévale authentique, immersive, et profonde, Kingdom Come: Deliverance 2 est un incontournable, un chef-d’œuvre, un Graal videoludique qu’il faut absolument essayer et savourer (avec patience et persévérance). C’est un peu comme trouver un trésor médiéval enfoui sous terre : il faut creuser longtemps, il faut se salir les mains, il faut surmonter des obstacles, mais à la fin, on découvre des objets précieux et uniques qui valent tous les efforts du monde.

Alors, si vous êtes prêt à relever le défi, à vous investir dans un jeu exigeant et complexe, et à découvrir un univers médiéval riche, authentique, et captivant, n’hésitez pas une seconde : Kingdom Come: Deliverance 2 est fait pour vous, et il pourrait bien devenir un de vos jeux préférés de tous les temps.

Et si vous êtes plutôt du genre à préférer les jeux faciles, rapides, et grand public, passez votre chemin sans regret : Kingdom Come: Deliverance 2 n’est pas pour vous, et il risque de vous frustrer et de vous ennuyer plus qu’autre chose. Mais si vous osez tenter l’aventure, préparez-vous à vivre une expérience inoubliable, et à devenir un véritable chevalier errant (à moitié compétent, au début, mais de plus en plus vaillant au fur et à mesure de votre progression).

Et n’oubliez pas de prendre des douches régulières et de manger des plats hygiéniques dans la vraie vie, après vos longues sessions de jeu dans la Bohême du XVe siècle : votre corps vous remerciera (et vos voisins aussi).

  1. L’Histoire, Plus Riche qu’un Seigneur Local, Plus Captivante qu’un Sermon Dominical : Mes frères et sœurs, préparez-vous à une narration qui vous tiendra en haleine plus longtemps qu’une messe interminable ! Ce jeu nous conte des faits historiques avec une telle maestria, qu’on croirait entendre les chroniqueurs de l’époque. Les personnages sont si bien campés, qu’on s’attendrait presque à les croiser au village, quoique… peut-être en moins propres.
  2. Le Jeu, Plus Réaliste que la Vie Paysanne, Plus Immersif qu’un Bain de Rivière en Hiver : Oubliez les distractions futiles ! Ici, point de magie ni de dragons, mais le dur labeur de la vie médiévale. Il faudra manger, boire, dormir, et même se laver (si l’envie vous prend), sous peine de dépérir comme une mauvaise récolte. Les combats ? Tellement vrais, qu’il vous faudra plus que la bénédiction du curé pour vaincre un simple bandit de grand chemin.
  3. La Musique, Une Mélodie Divine qui Flatte l’Oreille (Même la Plus Ignorante) : La musique de ce jeu est une bénédiction pour nos tympans ! Elle mêle instruments anciens et harmonies nouvelles, créant une ambiance sonore aussi riche qu’un banquet de mariage. C’est si beau, que cela pourrait presque vous faire oublier la dureté des combats… presque.
  4. La Durée de Vie, Plus Longue qu’un Hiver Rude, Plus Abondante qu’une Récolte Exceptionnelle : Si vous cherchez à occuper vos longues soirées d’hiver (ou d’été, soyons honnêtes, le temps est capricieux), ce jeu est fait pour vous ! Kingdom Come: Deliverance 2 offre une durée de vie si vaste, qu’elle pourrait bien vous occuper jusqu’à la prochaine comète. Vous aurez de quoi faire, même si vous êtes du genre à vouloir compter chaque pierre du château.
  5. Des Images, Plus Belles qu’un Vitrail d’Église, Plus Détaillées qu’une Tapisserie de Bayeux : Sur PS5, le jeu nous offre des paysages à couper le souffle, recréant la Bohême médiévale avec un soin admirable. Les forêts sont profondes, les villes animées, les châteaux imposants. C’est une véritable œuvre d’art… virtuelle, bien sûr, mais tout de même impressionnante.
  1. Des Images qui Flanchent Parfois, Petits Démons Visuels qui Gâchent un Peu la Vue : Hélas, point de perfection en ce bas monde, même virtuel. De temps à autre, quelques petits défauts graphiques viendront perturber notre contemplation. Un arbre qui apparaît soudainement, un personnage qui traverse un mur… Rien de bien grave, mais disons que cela nous rappelle que même les plus belles œuvres ont leurs imperfections.
  2. Des Sons qui Jouent des Tours Parfois, Petites Farces Auditives qui Surprennent l’Oreille : Il arrive, rarement il est vrai, que le son nous joue des tours. Un craquement ici, un silence inattendu là… Ces petits soucis audio sont mineurs, et souvent passagers, mais ils peuvent surprendre l’oreille non avertie. C’est un peu comme entendre un grillon chanter faux pendant une sérénade.

Voilà, mes amis, mon humble avis sur Kingdom Come: Deliverance 2, avec ses qualités et ses petits défauts. J’espère que cela vous éclairera dans votre choix… ou au moins vous aura diverti un instant. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez point, je suis à votre service, comme un bon moine copiste (mais avec un humour un peu plus… terrien, peut-être).

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