Accrochez-vous à vos épées rouillées et dépoussiérez vos grimoires, car une nouvelle quête commence ! L’annonce vient de tomber, signée par les talentueux de Brain Seal : Dark Quest 4 est en approche ! Ce nouveau titre, héritier spirituel du vénérable Hero Quest, promet de nous replonger dans les joies (et les terreurs) des donjons labyrinthiques dès cet automne sur PC (Steam), Xbox, Playstation et Nintendo Switch. Si vous avez passé votre jeunesse à affronter des Gargouilles avec un nain barbu et un elfe un peu trop sûr de lui, préparez-vous à revivre cette magie, mais cette fois-ci sur écran. Dark Quest 4 s’annonce comme un audacieux mélange de nostalgie et de modernité, transformant votre salon en une véritable table de jeu animée.
Mais que les choses soient claires, Dark Quest 4 ne se contente pas de dépoussiérer un classique. Il s’agit d’une véritable résurrection numérique, un retour audacieux au donjon qui prend la forme d’un jeu de plateau vivant. Imaginez : vous, vos potes (jusqu’à deux autres courageux), une table virtuelle parsemée de tuiles hexagonales, des figurines animées qui prennent vie sous vos yeux, et un bon vieux sorcier maléfique pour faire office de maître du donjon avec une voix (on l’espère) délicieusement machiavélique. Le tout saupoudré d’une bonne dose de stratégie et d’une imagination débordante, car après tout, n’est-ce pas là l’essence même des meilleurs dungeon crawlers ?
Inspiré par les cadors du genre que sont Hero Quest, Descent et Dungeon Saga, Dark Quest 4 nous promet une expérience RPG au tour par tour où chaque quête est une histoire qui ne demande qu’à être vécue (et potentiellement à se terminer par une défaite humiliante face à un squelette particulièrement bien armé). On nous parle de missions épiques conçues à la main, ce qui est plutôt rassurant quand on sait que certains jeux ont tendance à générer des donjons aussi passionnants qu’une déclaration d’impôts. Ici, chaque recoin sombre devrait receler son lot de surprises, de pièges sournois et de trésors scintillants (enfin, on espère pour les trésors).
L’un des aspects les plus alléchants de Dark Quest 4 réside dans sa présentation. Oubliez les graphismes photoréalistes à outrance. Ici, on assume pleinement l’esthétique « jeu de plateau ». Les figurines animées ont un charme désuet qui rappellera de bons souvenirs aux plus anciens, tandis que l’ensemble visuel se veut à la fois charmant et immersif. Et que dire de ce maître du donjon entièrement doublé, interprété par le sorcier lui-même ? On imagine déjà les commentaires sarcastiques et les rires diaboliques qui accompagneront nos échecs les plus cuisants. Attention cependant à ne pas le laisser trop se moquer, on pourrait finir par lui lancer notre souris à l’écran !
Argi Baltzi, le directeur du jeu Dark Quest 4, semble particulièrement enthousiaste à l’idée de nous replonger dans cette ambiance si particulière : « Dark Quest 4 est le jeu dont je rêvais quand j’étais enfant – un jeu où votre imagination prend le dessus, où chaque quête est personnelle, et où la table prend vie sous vos yeux. C’est plus qu’un simple jeu ; c’est une invitation à l’aventure, à créer et à revivre la magie des classiques que nous avons tant aimés. » On sent la passion, et ça, c’est toujours bon signe. Espérons juste que ses rêves d’enfant ne comportaient pas trop de Trolls qui lancent des rochers de manière injuste.
Alors, concrètement, qu’est-ce qui nous attend dans ce Dark Quest 4 ? Voici un petit aperçu des fonctionnalités clés :
- Plus de 30 heures de contenu de campagne fait main : De quoi occuper nos longues soirées d’automne. On espère juste que l’histoire sera suffisamment captivante pour nous empêcher de zapper sur Netflix au bout d’une heure.
- Multijoueur jusqu’à 3 joueurs : Parfait pour revivre les joies (et les disputes) des parties de Hero Quest entre amis, sans avoir à se battre pour savoir qui joue le Barbare.
- Combat tactique au tour par tour : Positionnez vos héros avec soin, planifiez vos mouvements sur une grille, et espérez que vos jets de dés virtuels seront plus cléments qu’à l’époque.
- Éditeur de niveaux et intégration du Steam Workshop : Laissez libre cours à votre créativité en concevant vos propres quêtes et campagnes, ou explorez celles créées par la communauté. Attention, on risque de voir des donjons plus tordus que l’esprit d’un Gobelin après trois pintes de bière.
- Figurines animées et esthétique de jeu de plateau : Un style visuel qui donne l’impression que votre jeu de société préféré a pris vie. On attend avec impatience de voir si les Orcs ont toujours cette démarche un peu ridicule.
- Maître du donjon doublé : Le sorcier maléfique fait office de narrateur et de guide, ajoutant de la personnalité et de l’atmosphère à chaque session. Préparez-vous à l’aimer autant que vous aimiez Zargon à l’époque (ou à le détester cordialement, c’est selon son sens de l’humour).
Alors, convaincus ? Si l’idée de replonger dans une aventure épique à la sauce jeu de plateau vous titille, n’hésitez pas à aller jeter un œil à la bande-annonce (en fin d’article).
En attendant la sortie cet automne sur PC (Steam), Xbox, Playstation et Nintendo Switch, on peut déjà commencer à réfléchir à la composition de notre équipe de trois héros. Un guerrier bourrin, un mage un peu fragile mais capable de lancer des sorts dévastateurs, et peut-être un voleur pour crocheter les serrures (et subtiliser discrètement les potions de soin de ses coéquipiers). Le choix est vaste, et les possibilités de combinaisons promettent des heures de fun (et peut-être quelques crises de nerfs, soyons honnêtes).
Une chose est sûre, Dark Quest 4 s’annonce comme une lettre d’amour aux fans de Hero Quest et de dungeon crawlers en général. Reste à voir si la magie opérera aussi bien sur nos écrans qu’autour d’une table remplie de snacks et de figurines éparpillées.
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