Préparez-vous à une descente aux enfers aussi hilarante que terrifiante ! Le 30 avril prochain, nos écrans PC vont trembler sous l’assaut de Moroi, un titre qui promet de redéfinir les limites du conte de fées grimdark. Imaginez un univers inspiré par le folklore roumain le plus sombre, saupoudré d’une bonne dose de heavy metal et d’une louche de surréalisme à la David Lynch.
Le résultat ? Moroi, un hack-and-slash dark fantasy développé par Violet Saint et édité par Good Shepherd Entertainment (les talentueux créateurs de Dicefolk et Monster Train). Accrochez-vous, car l’expérience Moroi s’annonce… mémorable.
BIENVENUE DANS LE MOTEUR COSMIQUE : UN LABYRINTHE DE ROUILLE, DE CHAIR ET DE QUESTIONS EXISTENTIELLES
Le théâtre de nos futures souffrances (et potentiellement de nos éclats de rire nerveux) se nomme le Moteur Cosmique. Un endroit charmant, à en croire la description, où les couloirs interminables s’entremêlent dans un joyeux bordel de rouille et de chair putréfiée. On imagine sans peine l’odeur ambiante, un subtil mélange de ferraille humide et de charcuterie avariée.
Dans ce décorum pour le moins… original, vous incarnez une âme égarée, amnésique qui plus est. Pas de nom, pas de passé, juste une vague impression d’avoir commis quelques menus péchés (on imagine des trucs du genre : ne pas avoir rendu la tondeuse au voisin, avoir mis des chaussettes avec des sandales, etc.). Pour percer les mystères de votre existence et de cet endroit pourri jusqu’à la moelle, il faudra explorer ce royaume tourmenté et faire la rencontre de ses habitants, des créatures grotesques dont la seule lueur d’espoir semble résider dans leur humour noir désespéré. Autant dire qu’il faudra avoir le sens de la répartie, et peut-être prévoir une thérapie après quelques heures de jeu sur Moroi.
VIOLENCE ET ABSURDITÉ : LA MONNAIE COURANTE DU MOTEUR COSMIQUE
Dans ce charmant endroit, la diplomatie semble être une option aussi viable que de traverser l’autoroute A1 à dos d’escargot. La violence, en revanche, est une langue universelle dans Moroi. Attendez-vous à croiser des bataillons de mages visiblement énervés, des gardes dorés dont la rigidité n’a d’égale que leur propension à se faire démembrer, et des cadavres maudits qui, malgré leur état de décomposition avancé, ont encore la pêche pour une petite chorégraphie macabre. Le tout sur un tempo qui, on l’imagine, ne laissera aucun répit à nos pauvres doigts sur le clavier de notre PC.
Pour se défendre face à cette faune locale pour le moins hostile, Moroi nous propose un arsenal… disons, peu conventionnel. On parle ici de pouvoir « croquer les ennemis avec les dents acérées d’un canard sensible » ou de les « arroser de projectiles à l’aide d’une lune surpuissante ». Si avec ça, vous n’êtes pas convaincus de l’originalité du titre Moroi, on ne sait plus quoi vous dire. Chaque recoin de ce monde semble regorger d’appareils hétéroclites et de monstres sortis tout droit d’un mauvais rêve (ou d’une soirée un peu trop arrosée).
PLUS MALIN QUE VIOLENT ? (PEUT-ÊTRE, MAIS SURTOUT DÉGOUTANT)
Au-delà des combats sanglants et jubilatoires, vos pérégrinations dans le Moteur Cosmique seront également ponctuées par la résolution d’énigmes dans Moroi. Attention, on ne parle pas ici de devinettes à base de « qu’est-ce qui est jaune et qui attend ? ». Non, dans Moroi, les défis cérébraux prennent une tournure beaucoup plus… organique. Imaginez devoir boire du sang pour ouvrir une porte, forcer une régurgitation pour dévoiler un nouveau chemin, ou encore creuser dans les entrailles d’une pauvre âme pour se frayer un passage. Charmant, n’est-ce pas ? Chaque solution semble exiger un sacrifice, chaque trouvaille est une nouvelle cicatrice dans votre psyché déjà bien entamée.
Heureusement, pour alléger un peu cette ambiance glauque à souhait, les développeurs ont eu la bonne idée de peupler ce monde de personnages excentriques et sarcastiques, dont les saillies verbales déroutantes apporteront une touche d’humour bienvenue dans l’univers de Moroi. On imagine déjà les dialogues savoureux et les répliques cinglantes qui vont ponctuer notre aventure.
L’ÉCHAPPATOIRE : UNE LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL (OU PEUT-ÊTRE UN TRAIN FANTÔME)
Votre objectif ultime dans ce joyeux bazar ? Tenter de vous échapper, bien sûr. C’est la clé pour comprendre la terrible vérité qui vous lie à ce maelström infernal. Mais attention, chaque choix que vous ferez aura une incidence sur votre destin, vous menant vers l’une des nombreuses fins possibles de Moroi. Les contours de ces dénouements, qui se dévoilent au fil de l’aventure, pourraient bien s’avérer encore plus tranchants que les engrenages rouillés du Moteur Cosmique lui-même.
En résumé, Moroi s’annonce comme une expérience unique en son genre, un mélange audacieux de gore, d’humour noir et de folklore roumain revisité à la sauce heavy metal. Si vous êtes du genre à apprécier les ambiances sombres mais décalées, les combats nerveux avec des armes improbables, et les énigmes qui vous feront vous demander si vous n’avez pas abusé de la tisane, alors Moroi est fait pour vous. Rendez-vous le 30 avril sur PC via Steam pour plonger dans ce conte de fées grimdark qui promet de ne laisser personne indifférent.
Préparez-vous à rire… et peut-être à vomir un peu. Mais surtout, préparez-vous à une sacrée aventure dans Moroi !
ETHERIA: RESTART : LE FUTUR (ENFIN) À PORTÉE DE CLIC ! – La Pause Geek
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