Amis gamers, préparez vos pouces agiles et vos zygomatiques affûtés ! L’année 2026 s’annonce aussi palpitante qu’une course de limaces sous caféine avec l’arrivée tonitruante de Duskfade, un tout nouveau jeu d’action-plateforme en 3D qui fleure bon la naphtaline vidéoludique, tout en ayant visiblement pris quelques stéroïdes graphiques. Développé par les talentueux (et visiblement un peu excentriques vu leur nom) de Weird Beluga et édité par les fins connaisseurs de Fireshine Games, ce titre promet de secouer nos PlayStation 5, Xbox Series X|S et nos bons vieux PC comme un shaker rempli de souvenirs pixelisés et de pixels tout neufs.
L’annonce, tombée le 10 avril 2025 depuis les brumeuses contrées londoniennes, a de quoi exciter la fibre nostalgique des vétérans du joystick. Duskfade se présente sans ambages comme un hommage vibrant aux classiques du genre, ces jeux qui ont bercé notre adolescence et dont on se souvient encore des musiques entêtantes et des sauts millimétrés (ratés 9 fois sur 10, avouons-le). Mais attention, il ne s’agit pas d’un simple lifting HD d’un titre oublié. Non, Duskfade ambitionne de « briser les chaînes du temps » (rien que ça !) en nous offrant une expérience à la fois familière et résolument moderne.
Nous incarnerons Zirian, un jeune apprenti dont le quotidien, probablement rythmé par les tâches ingrates et les blagues douteuses de ses collègues, va basculer dans une quête épique. Le monde est plongé dans une nuit éternelle (on imagine les factures d’électricité…) et c’est à notre jeune héros qu’incombe la lourde tâche de remettre les pendules à l’heure, littéralement. Accrochez-vous, car l’aventure s’annonce pleine de sauts périlleux, de balancements audacieux et de coups d’estocade bien sentis à travers un univers « clockpunk » aussi vibrant que le cadran d’une horloge suisse sous acide.
Les contrées que nous explorerons semblent tout droit sorties de l’imagination fertile des Maîtres Horlogers un peu foldingues. Forêts éthérées où les feuilles bruissent au rythme d’un tic-tac invisible, royaumes sous-marins où les bulles font office de secondes, dunes baignées d’un soleil que Zirian n’a probablement jamais vu, et hauteurs nuageuses où l’on espère que les courants d’air ne dérèglent pas notre progression. Chaque lieu promet son lot de mystères, de magie et de personnages attachants (pourvu qu’ils ne nous demandent pas de retrouver leurs chaussettes disparues).
Le gameplay, à en croire les premières informations, sera un savant mélange de ce qui nous a tant plu autrefois et des mécaniques actuelles qui rendent nos vies de joueurs un peu plus confortables (enfin, quand on ne rage pas contre un boss particulièrement retors). On nous promet des sauts, des dashs (parce qu’en 2026, qui ne dashe pas ?), des grappins pour se sentir un peu comme Spider-Man (sans la toile, mais avec plus d’engrenages) et des phases de vol plané pour admirer le paysage… avant de s’écraser lamentablement quelques mètres plus loin.
Mais Duskfade, ce n’est pas qu’une affaire de plateforme acrobatique. Le jeu nous promet également des combats « rapides » (espérons qu’on aura le temps de cligner des yeux) qui viendront pimenter notre périple temporel. L’histoire, quant à elle, se veut un « conte initiatique intemporel » parlant de cœur, de perte et de courage. On sort les mouchoirs ? Peut-être. On prépare l’épée ? Sûrement.
Sarah Hoeksma, la Chief Marketing Officer chez Fireshine Games, ne tarit pas d’éloges sur ce « magnifique action-platformer » qui rappelle « le gameplay classique de certains de nos jeux de plateforme 3D préférés de tous les temps ». Elle souligne également le talent de l’équipe de Weird Beluga, leur « enthousiasme » pour le genre et leur « œil pour créer des mondes incroyables et magnifiques à explorer ». On sent la passion, et ça, c’est toujours bon signe.
Alors, que retenir de tout cela ? Duskfade s’annonce comme une proposition alléchante pour tous ceux qui ont grandi avec Mario 64, Banjo-Kazooie ou Spyro le Dragon, mais qui ont aussi un faible pour les graphismes léchés et les mécaniques de jeu modernes. Le mélange de nostalgie assumée et d’innovations bienvenues pourrait bien faire mouche.
La patience est de mise, puisque le titre n’est pas attendu avant 2026. En attendant, les plus impatients (et les plus organisés) peuvent déjà ajouter Duskfade à leur liste de souhaits Steam. C’est un petit geste, mais qui sait, peut-être que les développeurs nous enverront une horloge miniature en guise de remerciement (on peut rêver).
Duskfade semble être bien plus qu’un simple hommage. Il pourrait bien être la madeleine de Proust vidéoludique de 2026, un jeu capable de nous faire sourire devant un saut réussi et de nous faire pester (amicalement, bien sûr) devant une chute malencontreuse. On suivra ce projet avec attention, en espérant que le temps, cette fois-ci, travaillera en notre faveur pour nous livrer un titre à la hauteur de nos attentes… et de nos souvenirs d’enfance.
Rendez-vous en 2026 pour vérifier si les aiguilles de l’enthousiasme tournaient dans le bon sens !
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