L’ambiance était déjà assez tendue pour l’Halloween, mais Tainted Pact et Assemble Entertainment ont décidé de pousser le bouchon un peu plus loin. Ils n’ont pas juste sorti un jeu d’horreur ; ils ont invoqué un monument du genre. Le cauchemar a un nom, et il est en gras : Flesh Made Fear (disponible surSteam). Loin d’être une simple rétrospective nostalgique, ce titre est une véritable évolution de l’horreur de survie des années 90, celle qui nous faisait trembler devant nos télés cathodiques. Il promet de fusionner l’essence glaçante des classiques comme Resident Evil avec une narration cinématographique complexe et un complot si tordu qu’il vous hantera bien après avoir éteint votre PC. Préparez-vous : le cauchemar vient de commencer.



Le cauchemar des années 90, mais avec des graphismes potables 🕹️
Si vous avez versé une larme de terreur en voyant apparaître l’écran de titre, c’est que vous avez l’âge d’avoir connu la vraie panique. Flesh Made Fear ramène fièrement ces mécaniques classiques qui ont fait le sel (et le stress) de jeux comme Resident Evil. On parle de contrôles tank pour ces moments où tourner est une décision existentielle, et de caméras fixes/dynamiques qui vous feront sursauter juste en changeant d’angle de vue, car vous savez que le danger est toujours hors champ. La gestion de ressources est tellement serrée qu’utiliser la moitié d’un chargeur sur une simple créature sera considéré comme un luxe extravagant. Chaque cartouche compte, chaque trousse de soins est un trésor, et les sauvegardes limitées vous forceront à rejouer des segments entiers après une mort idiote (et croyez-nous, elles arriveront).

Votre pire cauchemar, c’est Victor « The Dripper » Ripper 🔪
Vous n’êtes pas un simple flic, mais un agent d’élite de la R.I.P. (Reaper Intervention Platoon, l’humour noir n’a jamais été aussi bien placé). Votre mission est de mettre fin aux expérimentations abominables de Victor « The Dripper » Ripper, un ex-agent de la CIA qui a clairement échangé sa boussole morale contre un diplôme en sciences occultes. Ce n’est pas une simple chasse au monstre ; vous serez plongé dans un récit de conspiration où chaque pièce de puzzle sert à dénouer une trame liée à l’occulte et à la bonne vieille horreur corporelle grotesque. Attendez-vous à devoir résoudre des casse-têtes complexes dans des environnements visuellement perturbants qui vous feront dire : « J’aimerais n’avoir jamais vu ça, » tout en cherchant désespérément la clé du prochain couloir.


Deux façons de mourir (lentement) et d’y revenir 🔄
L’une des grandes forces de Flesh Made Fear est sa rejouabilité, qui est au cœur de son design. Vous avez le choix entre deux personnages offrant des expériences de jeu distinctes :
- Jack : Le costaud. Plus résistant et capable d’encaisser plus de punitions, mais il devra faire preuve d’un minimalisme presque monacal en termes d’inventaire. Pour lui, chaque objet est un fardeau.
- Natalie : La fragile. Moins robuste, chaque rencontre sera un danger de mort immédiat, mais elle bénéficie d’un espace de stockage bien plus généreux, ce qui rend la gestion des objets un peu moins asphyxiante.
Chaque choix lance un arc narratif unique, avec des chemins de branchement qui récompensent l’exploration. Le début vous plonge dans l’atmosphère tendue et purement survival de la Forêt de Rotwood et de la ville corrompue. L’acte final monte en puissance vers une confrontation high-stakes dans le manoir-laboratoire de Ripper, où la gestion de vos munitions et les choix faits avec Jack ou Natalie définiront votre survie.

Les Monstres : Une galerie d’abominations corporelles 🤢
Oubliez les zombies classiques, lents et prévisibles. Les adversaires dans Flesh Made Fear sont des créatures qui étaient autrefois humaines, mais que la science occulte et les drogues psychoactives ont transformées en chefs-d’œuvre de laideur. Ces monstres, allant des esclaves sous contrôle mental aux échecs expérimentaux malformés, sont la quintessence de l’horreur corporelle. Chaque design est une réussite dans la terreur, et leur variété force les joueurs à adapter leur approche. Ils sont si dégoûtants que vous les respecterez presque, en visant leur point faible… ou juste la tête, on est jamais trop sûr.


Un retour aux sources bien saignant et ambitieux
Flesh Made Fear est sans équivoque une lettre d’amour au survival horror classique, mais il ne s’agit pas de ressortir un cadavre du placard. Il mélange la peur brute de cette époque avec des innovations modernes et une profondeur narrative pour offrir une descente tendue, riche en énigmes, et profondément grotesque.
Alors, êtes-vous prêt à devenir vulnérable pour survivre, à choisir entre la balle de trop et l’espace libre dans votre poche ? À quel point irez-vous loin avant que la peur ne consume votre âme… et votre barre de vie ?
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