EREBAN: SHADOW LEGACY : l’ombre s’invite sur console 🎮
Le monde futuriste et moralement ambigu d'Ereban: Shadow Legacy se prépare à s'étendre au-delà du PC. SelectaPlay, en partenariat avec…
Amateurs de bornes d’arcade et de sueur sur les pouces, préparez-vous. Zenovia Interactive et Retroware nous servent un cocktail détonnant qui sent bon la nostalgie des années 90, mais avec une touche de cynisme bien de notre époque. Le nom de code : Neon Inferno. Imaginez un instant : un monde cyberpunk, une ville en décomposition, des balles qui volent de partout, et vous, un pauvre hère qui a choisi le pire métier du monde : celui de héros ou de criminel. Difficile de faire la différence, d’ailleurs.
Développé par Zenovia Interactive et publié par Retroware, Neon Inferno est un « run-and-gun » ultra stylisé inspiré par les classiques du genre comme Contra, Metal Slug et Wild Guns. Que vous jouiez en loup solitaire ou en mode « mitrailleuse à deux têtes » avec un ami en coopération, vous incarnez Angelo ou Mariana pour une famille de criminels qui cherche à prendre le pouvoir face à un NYPD corrompu et d’autres syndicats de la pègre dans une ville déchirée par la guerre.
LE MÉLANGE PARFAIT ENTRE LE CLASSICISME ET L’ABSURDE
Ce qui rend Neon Inferno aussi savoureux, c’est son génie du détail. Le jeu propose une double perspective où l’action se déroule à la fois au premier plan et en arrière-plan, une prouesse technique qui vous fera vous sentir sur un véritable champ de bataille en trois dimensions, sans pour autant sacrifier le rythme frénétique. C’est comme si votre champ de bataille se dédoublait pour le simple plaisir de vous compliquer la vie. Un peu comme quand vous essayez de cuire un œuf et de répondre à un SMS en même temps : c’est un numéro d’équilibriste.
Les graphismes, eux, sont une ode au « 32-bit Style ». Oubliez la 4K, les polygones en veux-tu en voilà et le ray tracing qui vous fait fondre la carte graphique. Ici, on a de jolis pixels qui scintillent, une direction artistique qui ferait rougir de jalousie un artiste du néon. Et la bande-son ? Une musique qui colle à l’ambiance, de celle qui vous donne envie de vous lever de votre chaise pour aller vous battre contre la machine à café.
Et si vous avez le syndrome du « ami introuvable », le jeu a pensé à vous. Le mode co-op à deux joueurs est là pour que vous ne mouriez pas seul, dans votre coin, sans personne pour ramasser votre carcasse. Parce qu’on est d’accord, affronter une armée de flics ripoux, c’est quand même plus amusant quand on peut se chamailler avec un ami pour savoir qui a fait le plus de frags.
UN DÉFI À LA HAUTEUR DE VOS FRUSTRATIONS
Parlons difficulté. Neon Inferno ne se moque pas de vous. C’est une véritable leçon d’humilité, un test de votre dextérité et, avouons-le, de votre patience. Si vous êtes du genre à rager, préparez-vous à balancer votre manette par la fenêtre. Le jeu propose un mode « facile », mais pour les puristes, le mode 1-credit-clear est un véritable calvaire, le genre de défi qui vous pousse à vous remettre en question en tant qu’être humain. On vous aura prévenu.
Neon Inferno est prévu pour décharger sa haine pixellisée sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S et Steam. Une version physique est même prévue via Limited Run Games, pour ceux qui aiment avoir des objets tangibles pour se souvenir de la douleur de leurs défaites.
Et si la curiosité vous pique, une démo est disponible sur Steam. N’attendez plus. Faites vos valises. L’enfer du cyberpunk n’attend que vous.
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