Amis amateurs de sensations fortes et de pixels crasseux, accrochez-vous à vos slips radioactifs, car un nouveau jeu risque de faire trembler vos nuits (et potentiellement vos cordes vocales) : Kryva Hora. Imaginez un peu : vous êtes tranquillement chez vous, peut-être en train de siroter un thé en regardant des vidéos de chats (parce que soyons honnêtes, c’est comme ça qu’on passe nos vies), quand soudain, vous tombez sur une cassette vidéo. Pas n’importe laquelle, attention, une cassette trouvée en 1987, juste après la « petite » mésaventure de Tchernobyl. Intriguant, non ? Surtout quand on sait que la zone est censée être plus désolée qu’un rayon de légumes en fin de soldes.
Et là, mesdames et messieurs, c’est le début des ennuis (et du fun, si vous aimez ça). Kryva Hora se présente comme un jeu de survie horrifique à la première personne, avec ce style visuel « authentique » found-footage qui nous rappelle les meilleurs (et les pires) films d’horreur à petit budget. Votre mission, si vous l’acceptez (et vous n’avez pas vraiment le choix, c’est le principe du jeu), est de survivre. Oui, survivre dans un environnement hostile, irradié, et peuplé de mutants probablement pas très amicaux. Le tout, dans le but noble et désintéressé de sauver le monde. Rien que ça.
Exploration, Puzzles et Cris (Optionnels)
Mais que diable allez-vous faire dans cette galère post-apocalyptique ? Eh bien, figurez-vous que votre mission n’est pas juste de courir en hurlant (même si ça risque d’arriver). Non, vous devrez explorer les environnements désolés de Kryva Hora, résoudre des puzzles (parce que même dans l’horreur, il faut un peu de réflexion), et surtout, fermer un portail vers un monde extraterrestre qui s’est malencontreusement ouvert. On imagine que le syndic de copropriété intergalactique n’a pas donné son accord pour ce genre de travaux.
Et c’est là que ça devient intéressant (et potentiellement ridicule, mais c’est ça qui est bon) : Kryva Hora propose une mécanique de jeu pour le moins… originale. Vous avez l’option d’activer votre microphone. Pourquoi faire ? Eh bien, parce que le monde du jeu réagit à vos sons. Oui, vous avez bien lu. Si vous criez, si vous faites du bruit, cela aura un impact. Vous pourrez attirer les ennemis, ou au contraire, les éloigner. Tout dépend de votre stratégie, et surtout, de votre capacité à contrôler vos nerfs. Imaginez la scène : vous êtes caché derrière un fût radioactif, un mutant baveux à deux têtes vous cherche, et là, votre chat décide de miauler juste à côté de votre micro. Ambiance garantie.
Pour les plus courageux (ou les plus masochistes), Kryva Hora propose même un mode de jeu où vous incarnez un monstre aveugle. Dans ce mode, vous devrez vous fier à votre ouïe pour détecter les mouvements et les bruits autour de vous, et chasser vos amis (oui, le jeu propose un mode multijoueur). Le petit plus ? Vous pouvez effrayer vos camarades avec des cris de monstre via le chat vocal de proximité. L’occasion idéale de régler vos comptes avec votre pote un peu trop compétitif.
Fonctionnalités Clés : Entre Nostalgie et Innovation
Kryva Hora ne se contente pas de reprendre les codes du survival horror, il y ajoute sa petite touche personnelle, un mélange de nostalgie et d’innovation qui pourrait bien surprendre :
- Gameplay immersif en found-footage et format 4:3 : Préparez-vous à un retour dans les années 80, avec un aspect visuel volontairement daté et granuleux. L’immersion est poussée à son paroxysme, ou au ridicule, c’est selon votre sensibilité.
- Points d’apparition d’aliens, points d’intérêt et butin générés procéduralement : Adieu la routine, chaque partie sera unique. Le jeu promet des dizaines d’heures de jeu aléatoire, même après avoir terminé l’histoire principale. De quoi rentabiliser votre investissement, si vous survivez jusque-là.
- Intégration Twitch : Voilà une fonctionnalité qui risque de faire le buzz. Les streamers pourront laisser leur communauté voter pour des événements pendant leur partie. Faux jumpscares, vrais jumpscares, apparition d’aliens… De quoi pimenter les streams et traumatiser les streamers les plus sensibles.
- Mécaniques de jeu basées sur le microphone (optionnel) : On en a parlé, mais ça vaut le coup de le répéter. Le microphone, c’est la clé. Restez silencieux pour échapper aux ennemis, ou criez pour les effrayer (si vous avez le temps). Un pari risqué, mais potentiellement très amusant.
Un Scénario Mystérieux et Radioactif
L’histoire de Kryva Hora est enveloppée de mystère et de radiations (forcément). Vous avez trouvé cette fameuse cassette, quelques mois après la catastrophe de Tchernobyl. Des sons étranges émanent d’un bunker scellé. Et vous, pauvre inconscient, vous avez une mission secrète à accomplir pour éviter une catastrophe encore plus grande. Parce que oui, Tchernobyl, c’était juste l’échauffement.
Le jeu nous plonge dans le contexte de 1986, avec l’accident nucléaire, l’évacuation de la population, et le silence radio imposé par le gouvernement soviétique. Les rapports officiels sont « fragmentés », et on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé dans la zone après l’accident. Le mystère s’épaissit avec l’histoire de Jens, retrouvé mort en 1995 à Amsterdam, victime d’une exposition à de fortes radiations. Dans son appartement abandonné, la police découvre un casier secret contenant un passeport soviétique au nom de Jevgenij Alexandrov et une caméra avec un enregistrement « troublant » fait près de Tchernobyl. Coïncidence ? On ne croit pas.
Où Survivre à Kryva Hora ? Plateformes et Disponibilité
La question que tout le monde se pose maintenant : où pourrons-nous nous aventurer dans les terres désolées de Kryva Hora ? Pour l’instant, il semble que le titre vise principalement les joueurs PC, puisqu’il est annoncé sur la plateforme de dématérialisation bien connue, j’ai nommé Steam. Vous pourrez donc ajouter le jeu à votre liste de souhaits et attendre patiemment (ou impatiemment) sa sortie en 2025. Les joueurs Xbox ne sont pas complètement oubliés, puisque des rumeurs (et des trailers) laissent entendre une possible sortie sur Xbox également. Rien de confirmé pour le moment, mais croisons les doigts (et prions pour ne pas croiser de mutants en attendant). Bien entendu.
Alors, prêt à plonger dans l’horreur radioactive de Kryva Hora ? Préparez vos piles pour votre caméscope (et votre micro), entraînez vos cordes vocales, et surtout, n’oubliez pas votre dosimètre. On ne sait jamais, des fois que les radiations dépassent l’écran de votre ordinateur. Et qui sait, peut-être que vous aussi, vous finirez par être retrouvé mort dans un appartement à Amsterdam, avec une cassette vidéo compromettante.
Mais au moins, vous aurez passé un bon moment (on espère).
Flesh Made Fear : Survival Horror à Vif sur Steam ! – La Pause Geek
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